La poubelle du monde, le huitième continent grand comme six fois la
France, flotte au milieu du Pacifique. A raison de 15 tonnes de
plastiques rejetées chaque minute dans le monde et de la faible
dégradation de ce matériau, il a encore de beaux jours devant lui.
Alors qu'on imaginait cet amas de plastiques en décomposition totalement
inerte, il s'avère être très colonisé par de multiples organismes vivants.
La revue "Nature" indique que ce continent artificiel est
très riche en algues diverses, crabes, mollusques et anémones de mer,
par exemple.
80% des espèces qui y vivent sont en fait des rescapées des divers bords
de mers des différentes parties du monde.
Ce phénomène de transferts des organismes vivants (plantes et animaux)
flottant sur les mers, a toujours existé avec des supports naturels,
comme des branches ou même des arbres. Ces derniers finissaient toujours
par se dégrader et couler, provoquant la disparition des organismes,
avant qu'ils ne se reproduisent et colonisent de nouveaux territoires.
Le plastique, lui, résiste et laisse des possibilités énormes de
reproductions des espèces. Des masses considérables dérivent ainsi au
gré des courants en bouleversant les écosystèmes par l'arrivée d'espèces
jamais présentes là où elles échouent.
Cette perturbation des océans s'ajoute aux multiples problèmes auxquels
ils sont confrontés maintenant: réchauffement, hausse du niveau,
acidification...
Au-delà des bouleversements de la biodiversité, les chercheurs craignent
maintenant des risques liés aux virus ainsi véhiculés, susceptibles de
se recombiner et d'échouer... n'importe où.
Ce blog est écologiste et social. Il se donne 2 objectifs: Informer les citoyens de l'agglomération de Fréjus/Saint-Raphaël pour favoriser leur participation à la gestion des affaires publiques. Agir politiquement sur les sujets dont dépend l'équilibre de la biosphère: rupture climatique, dégradation de la biodiversité, meilleur équilibre du temps, des savoirs, des fruits du travail et lutte contre les extrêmes droites. Contact: frejusencouleurs@laposte.net
vendredi 21 avril 2023
Le huitième continent
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Bonjour,
RépondreSupprimervous êtes ces temps-ci dans votre meilleure veine, chroniques d'une mort annoncée ou récits de la fin d'un monde, documentés, implacables (hormis quand vous vous laissez aller au techno-solutionnisme, voitures électriques et routes enchantées) malheureusement les solutions politiques énoncées ne sont pas à la hauteur des constats : éviscérer Julien Poussin, ne me paraît pas prioritaire, il y arrive bien tout seul ... en revanche voilà des "Soulèvements de la Terre" qui parcourent l'hexagone et ne demandent qu'à s'incarner dans notre territoire si chagriné, alors chiche, soulevons-nous contre la promenade des bains, son parking ... et son monde !
Bonsoir Monsieur Medito,
SupprimerMerci pour vos observations et vos analyses.
Mes articles s'efforcent de correspondre aux objectifs fixés en tête du blog.
Pour les solutions, je vous trouve injuste. Des propositions (solutions?) existent, tout au long des 603 articles du blog, du programme de la municipale de 2020 et de celui de la législative de 2022.
La suite devra se construire à plusieurs. On est plus intelligents quand on est nombreux, même si ça va moins vite.
Je suis sans indulgence avec votre ancien colistier car sa responsabilité et celle de son mentor ont été et sont toujours lourdes pour la ville. Au moins égales à celles des spectateurs passés et actuels. Qui sont souvent les mêmes, d'ailleurs. Ce n'est donc absolument pas "prioritaire", juste nécessaire.
Pour la "Promenade", je suis intervenu publiquement le 13 octobre et 7 articles d'octobre et novembre 2022 exposent le problème et préparent des argumentaires. Pour ce qui est des soulèvements, je connais bien la population qui se soulève à Castres. J'y étais en poste avant d'arriver ici. Sa population n'est pas du genre à se jeter dans les bras de Poutine en croyant que les couilles remplacent l'intelligence, mais elle sait se battre.
Avant de vous souhaiter une bonne nuit, je vous propose de "méditer" sur ces mots de Jules Claretie que je cite de mémoire et qui disaient à peu près ceci: "Tout homme qui fait quelque chose s'oppose parfois à ceux qui voudraient faire la même chose et à ceux, beaucoup plus sévères, qui font peu."
Joël HERVE