lundi 28 février 2022

Le droit de veto et le réchauffement climatique qui menacent le monde

 

Le Conseil de sécurité des Nations unies  a pour mission d'assurer le " maintien de la paix et de la sécurité internationale".

Il est composé de 15 membres, dont cinq sont permanents et pourvus du droit de veto (un seul vote contre bloque la décision).

Ce sont la Chine, les États-Unis, la France, le Royaume-Uni et... la Russie.

Un projet de résolution a été soumis au vote vendredi dernier. Il a évidemment été rejeté par le Conseil de sécurité, en raison du veto de la Russie.

Le texte rejeté décidait que  "la Fédération de Russie cessera immédiatement de recourir à la force contre l'Ukraine" et "retirera immédiatement, complètement et sans condition ses forces militaires du territoire de l'Ukraine à l'intérieur de ses frontières internationalement reconnues".

Ainsi donc, les membres permanents de ce Conseil peuvent être juges et partis. Un état délinquant peut dicter ses décisions.

Cette prérogative exorbitante pourrait menacer l'ordre du monde et conduire au désastre.

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Dans le même temps, le Groupe d'experts intergouvernemental sur l'évolution du climat (GIEC), dont le rôle consiste à faire la synthèse des connaissances sur l'évolution du climat, se réunit à huis clos en visioconférence.

Hier dimanche, le chef de la délégation russe du GIEC a présenté ses excuses à titre personnel pour l'invasion de l'Ukraine, affirmant qu'elle était injustifiée. Ses propos courageux l'exposent évidemment fortement.

Les scientifiques du GIEC, représentent 195 pays et publieront aujourd'hui leur dernier rapport sur le climat.

"Nous ne capitulerons pas en Ukraine et nous espérons que le monde ne capitulera pas dans sa construction d’un avenir climatique durable", a déclaré Svitlana Krakovska, scientifique, qui a continué à travailler depuis l'Ukraine. "Le changement climatique provoqué par l’Homme et la guerre en Ukraine ont les mêmes racines: les combustibles fossiles et notre dépendance vis-à-vis d’eux", a-t-elle ajouté.

Aujourd'hui également, le Conseil de sécurité va de nouveau se réunir...

vendredi 25 février 2022

RACHLINE, LE PEN, POUTINE et l'UKRAINE

Prochain article, lundi 28 février

Questions à David RACHLINE, maire de Fréjus:

1°) Vous êtes le petit-fils d'un immigré ukrainien réfugié en FRANCE.

Comptez-vous proposer un accueil dans notre ville ou dans la communauté d'agglo, pour les nouveaux migrants qui fuient les bombes de POUTINE en UKRAINE?

2°) Si des mineurs ukrainiens isolés venaient a être hébergés sous l'égide de l’État, dans un centre de vacances, seriez-vous susceptible de prendre un arrêté de couvre-feu, comme vous l'aviez fait en 2019?

 

                                 

Questions à David RACHLINE, vice-président du Rassemblement national:

1°) Votre parti est toujours en train de rembourser le prêt russe de neuf millions qu'il a obtenu pour payer des campagnes électorales en 2014.

Ne craignez-vous pas que les mesures financières prises par les pays démocratiques à l'encontre de la RUSSIE, ne perturbent l'échelonnement du remboursement mis en place il y a deux ans?

2°) Lors de la précédente campagne présidentielle, Marine LE PEN avait rendu visite à Vladimir POUTINE et avait déclaré: "Nous ne croyons pas en une diplomatie de menaces, de sanctions ou dans une diplomatie de chantage que l’Union européenne, malheureusement, applique de plus en plus contre la Fédération de Russie et contre ses propres membres."

Elle avait réitéré son "point de vue sur l’Ukraine qui coïncide avec celui de la Russie", exigeant la levée des sanctions.

 Il y a quelques jours elle a déclaré: "Je ne vois vraiment pas ce que les Russes feraient en Ukraine".

Pensez-vous que votre parti est le mieux placé pour nous protéger des menaces de POUTINE?