Nous étions 14 personnes dans le public, assis tout au bout de la
salle du conseil municipal de Fréjus, le 30 mars dernier.
Pour une ville de 58 000 habitants, ça n'est tout de même pas
beaucoup!
Le son n'est pas très bon et la lecture des délibérations, parfois hésitantes, peuvent être inaudibles.
Dans l'article d'hier, j'ai relaté le triste épisode du début de conseil. Je me contenterai aujourd'hui de quelques observations non exhaustives.
Budget:
Une analyse méticuleuse des finances de la ville est présentée
par Robert Icard, conseiller d'opposition. Son travail, précis et
rigoureux, abonde d'outils d'analyse et de comparaison. Ce n'est
pas spectaculaire, mais c'est efficace. La presse n'en parlera
pas, préférant les déclarations des matamores.
La dette de la ville ne dégonfle pas. Elle augmente même légèrement par rapport à l'arrivée du RN en 2014.
En vendant les biens communaux sans toucher à la dette, Rachline fait croire à beaucoup que les impôts n'augmentent pas.
En fait, il vend le capital, se sert de l'argent pour les dépenses courantes et laisse la charge de la dette aux générations futures.
Vente de terrains communaux:
La ville vend des terrains. En particulier le parking de la Porte
d'Hermès à Port-Fréjus. C'est la Cogedim qui a emporté le marché.
Elle agrandira le parking de 74 places et montera une résidence
pour personnes âgées de 101 places. Bonnemain estime que
la ville perdra 700 000 euros dans l'affaire et vote contre.
Parking Paul-Vernet:
A l'occasion de délibérations concernant les parkings de la ville, on apprend que le projet de parking souterrain de la place Paul-Vernet est abandonné.
C'est qu'il va falloir payer celui de Fréjus-Plage...
Création d'un poste pour encadrer le service écologie de la
commune:
Poussin, confirme qu'il ne connaît pas grand chose à
l'environnement et vote contre.
Rachline ne le rate pas. Il a hélas raison...
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