De nouvelles écoles pour Fréjus

  

Monsieur le Maire de Fréjus,

Lors du dernier conseil municipal, nous avons appris votre décision de construire de grandes écoles au nord de la ville.

Décidément, vous avez l'obsession des usines.

Après "l'usine à touristes" que nous avons évitée à la Base Nature, vous poursuivez dans le gigantisme inutile.

Votre adjoint Longo construit son usine pour les déchets mal triés dans l'Estérel, à quelques kilomètres des futures écoles.

Vous êtes favorable à "l'usine à gaz" que constitue la future ligne TGV qui devrait d'ailleurs passer pas très loin.

Vous avez fait signer à votre ancien premier adjoint le permis de construire des usines du Capitou dans l'environnement de ces mêmes futures écoles.

Et si j'en crois la presse locale, 27 classes sont envisagées pour une même école.

Le gigantisme peut satisfaire l'économie, mais ne me paraît pas souhaitable pédagogiquement.

Les jeunes élèves ont besoin de repères et de bien connaître leur environnement. Tout comme les parents d'élèves qui doivent pouvoir accéder à l'équipe pédagogique avec facilité.

Ces usines scolaires ne le pourront pas.

Mais surtout, le lieu d'implantation reste flou.

Il serait souhaitable que ces écoles, si elles devaient voir le jour, soient construites le plus loin possible de la zone BTP du Capitou en raison des usines qui y ont été installées avec votre accord.

Pour mémoire, je rappelle à ce sujet qu'en 2020, le conseil municipal de Fréjus n'a jamais mis à l'ordre du jour la demande d'avis concernant la construction des usines du Capitou.

En procédant ainsi vous saviez que l'avis serait réputé favorable, tout en restant discret. D'autant plus que le PLU de la ville de Fréjus avait été modifié après le dépôt du dossier présenté par les industriels.

A l'époque, les auteurs de l’étude d’impact ne mettaient pas en évidence de risques pouvant entraîner un impact sanitaire sur la population environnante en considérant les seules émissions de l’installation. Ils omettaient de préciser que les recombinaisons à l’air libre de certains polluants rejetés ont une cancérogénicité mal connue mais avérée, même lorsqu’elles sont individuellement dans les normes.

Ils ne prenaient pas en compte également l’évaluation des risques sanitaires, toutes sources d’expositions confondues. Or l'autoroute, à elle seule, est une source polluante considérable.

L’excès de risque global pour les polluants cancérigènes sans seuil (benzène, éthylbenzène, cadmium, chrome) est potentiellement important.

Les flux de polluants rejetés dans l’atmosphère et autorisés dans l’arrêté préfectoral, pour les usines concernées, sont nombreux:
 

- poussières : 15 tonnes/an,

- SO2 : 115 tonnes/an

- NOx ou équivalent NO2 : 175 tonnes par an,

- COVNM : 42 tonnes par an.

  

 Qui, connaissant ces chiffres, accepterait de voir ses enfants scolarisés sans crainte à proximité de telles usines?

 Rien ne justifie que des écoles nouvellement implantées  soient ainsi exposées à des risques sanitaires, pas plus que les milliers de logements sociaux que vous prévoyez également dans le secteur.

Je vous rappelle qu'une étude publiée pour l'Alliance européenne pour la santé publique pointait 432 villes en Europe, dont Fréjus. Dans cette étude, notre cité faisait partie des 10 villes françaises où le coût de la pollution de l'air était le plus élevé, avec une facture de 990€ par habitant.

Je vous invite à faire connaître à la population le lieu d'implantation de ces futures écoles qui tiendra compte, je l'espère, des remarques ci-dessus.

Je vous prie de croire, Monsieur le Maire, à mes respectueuses salutations.

 

Joël HERVE, écologiste indépendant

L'effet de serre

 Après avoir déambulé plusieurs semaines sur les marchés et dans les rues pendant la campagne des législatives, il me paraît nécessaire de revenir sur ce qu'est le fameux effet de serre.

Toutes les planètes de notre système solaire sont incompatibles avec la vie. La Terre, avec une température moyenne de 15° est la seule exception permettant la vie.

C'est possible parce que la chaleur et la lumière provenant du soleil sont réfléchies vers l'atmosphère après avoir frappé la planète. Ce pouvoir de réflexion s'appelle l'albédo. Il est à son maximum pour les glaces, six fois moindre pour l'eau des océans et entre deux pour les sols.

Dans le même temps, l'atmosphère est faite de nombreux gaz, dont le méthane, le gaz carbonique (CO2) et la vapeur d'eau. Et ces gaz ont la propriété de bloquer les ondes de chaleur réfléchies vers le soleil. C'est ce qui se passe dans une serre où le verre joue le même rôle que ces gaz, d'où le terme "d'effet de serre" utilisé.

La vapeur d'eau (la moins active) fait écran pour 60%, le CO2 pour 25% et le méthane (huit fois plus actif) 3%.

Le CO2, dans sa position intermédiaire est considéré comme l'indicateur le plus pertinent.

L'analyse des bulles d'air contenue dans la glace des pôles a permis de constater que pendant le dernier million d'années, la concentration en CO2 a été à peu près stable, avec des variations régulières tous les 10 000 ans.

A partir de 1880, on a pu constater une élévation moyenne de 1,1° (1,7° pour la France).

Jamais une telle évolution n'a eu lieu en si peu de temps. Elle est due à l'action de l'homme.

Parutions de ce blog

 Ce blog accueille, en moyenne, trente à trente-cinq lecteurs quotidiens.

Depuis trois ans, je me suis efforcé de produire un texte par jour, sauf pendant le week-end et les vacances.

A partir de maintenant, je vais prendre un peu plus de libertés sur les fréquences de parution, mais jamais sur les contenus.

Mes objectifs sont les suivants:

- informer sur les fondamentaux liés à la vie sur Terre, globalement et localement,

- participer aux combats politiques permettant de lutter contre le mur climatique et la disparition des espèces,

- participer aux combats permettant de donner leur juste place aux services publics de l'éducation, de la santé et de la justice,

- aider les populations qui souffrent et sont victimes de la bêtise et des manipulations,

- lutter contre toutes les formes d'actions politiques anti-républicaines.

Elle n'est pas venue

 

 

25 scientifiques du GIEC, de l'Ipbes et des économistes ont proposé aux 577 nouveaux députés une formation sur le climat et la biodiversité pendant trois jours devant le Palais Bourbon.

 voir: https://forumjulii.blogspot.com/2022/06/le-climat-nattend-pas.html

Les députés écologistes, les députés de gauche et quelques macronistes sont venus. 

Ce geste symbolique n'a pas servi à ceux qui en avaient le plus besoin, car aucun élu de droite ni d'extrême droite n'a fait le déplacement. 

Ils sont restés bloqués sur les éoliennes qui sont devenues  leur outil de ralliement pour duper les mal informés.

Les scientifiques parlaient du réchauffement de 1,7° depuis le début de l'ère industrielle, exclusivement dû à l'action de l'homme. 

Pendant ce temps, Lechanteux était au premier rang sur les photos et les vidéos, à quelques mètres de là et de son mentor, en applaudissant la victoire du Lepenisme.

Dans dix ans, dans vingt ans, ses petits enfants lui demanderont des comptes.

Que leur dira-t-elle?

Le parking de Fréjus-Plage

 

L'association locale des "Républicains" et du "Rassemblement national" gouverne la Communauté d'agglo. Elle veut aujourd'hui construire, à coût très élevé, un parking souterrain à Fréjus-Plage pour être"au plus près de ce que demande les touristes".

"Je suis un partisan de la circulation sur le front de mer avec l'essence ou l'électrique", déclara le maire, au conseil municipal de ce soir!

Ces élus vont donc renforcer la place de la bagnole auprès des plages, pour faire plaisir aux touristes... Pas sûr que ces derniers soient dans une telle demande.

Ce qui est certain, c'est que les Fréjusiens paieront et que nos élus semblent ignorer les risques liés à la montée du niveau de la mer, en raison du dérèglement climatique. Il arrive déjà au boulevard d'Alger d'être submergé par des paquets de mer.

Selon la conception rachlinienne de la démocratie, le projet est arrêté et donc la concertation va pouvoir commencer...

Je rappelle que notre proposition, lors de l'élection municipale, était de construire des parkings périphériques avec des accès fréquents par petits transport en commun électriques. 

Il est absolument impératif d'interdire toutes les circulations thermiques sur le front de mer en privilégiant les piétons et les vélos.

Le temps n'est plus aux solutions du siècle dernier. 

Ces élus ne voient pas clair et ne pensent pas l'avenir.

Ne pas investir dans l'éducation, c'est s'appauvrir collectivement

 

Une radio périphérique d'importance nationale, qui glisse de plus en plus à droite depuis quelques années, a été toute fière ce matin de nous démontrer une vérité d'évidence.

Est-ce que mettre de l'argent dans l'éducation, c'est de la dépense ou de l'investissement?

Pour répondre, le journaliste est allé chercher une étude américaine qui serait sortie récemment.

Pas besoin d'aller si loin pour répondre à cette question, qu'un élève de CM2 normalement cortiqué aurait réglé dans l'instant.

Mais le fait qu'on pose la question sur cette radio à une heure de grande écoute montre bien le retard conceptuel qui touche ceux qui font la pluie et le beau temps sur les médias. 

Ils suivent en cela tous ceux qui ont bridé les budgets de l'éducation (division du nombre de maîtres de conférence par deux en quinze ans et classes du primaire les plus chargées de l'Union européenne, par exemple) et dégradé la formation des enseignants (suppression de la formation professionnelle par Sarkozy en 2007, par exemple).

Le lecteur qui me lit, sait naturellement répondre à la question matinale du journaliste.

Voici un des multiples argumentaires qui pourrait être développé pour montrer le rendement des investissements dans les formations supérieures, et donc, préalablement, à tous les niveaux du système éducatif.

Le bénéfice socio-économique du diplôme est bien sûr élevé pour chaque individu qui en bénéficie. Il est aussi considérable pour la collectivité.

La valeur moyenne du bénéfice pour la communauté est de l'ordre de 90 000 € pour un Master universitaire et de plus de 200 000 € pour une école d'ingénieurs (Les bénéfices socio-économiques des diplômes du supérieur- EDHEC mai 2018).

Je reprendrai à mon compte, sans hésiter, la conclusion du journaliste de ce matin: "Ne pas investir dans l'éducation, c'est s'appauvrir collectivement."

Communiqué de presse au soir du deuxième tour

 

Le Rassemblement national a continué à tromper les électeurs avec les boniments dont il nous abreuve depuis les années 80.

Dans sa profession de foi, Julie Lechanteux n'a pas eu un mot sur le dérèglement climatique, sur la chute de la biodiversité, pas plus que sur la nécessité de faire de l'école une priorité.

Savoir que ce sont des gens comme elle qui vont devoir prendre les décisions d'urgence sur ces sujets est véritablement inquiétant.

Vingt-cinq scientifiques proposeront aux 577 nouveaux députés une formation sur le climat et la biodiversité du 20 au 22 juin, lorsqu'ils viendront chercher leur mallette d'accueil au Palais Bourbon.

Puisse-t-elle profiter de ces quelques clés de compréhension pour éviter de grosses bêtises!

Joël HERVE

Le climat n'attend pas

 

Le groupe d'experts intergouvernemental pour le climat (GIEC) dresse régulièrement un état des connaissances liées au changement climatique

La Plateforme intergouvernementale scientifique et politique sur la biodiversité et les services écosystémiques (Ipbes) joue un rôle comparable pour la protection des espèces.

25 scientifiques de ces deux groupes d'experts et des économistes proposeront aux 577 nouveaux députés une formation sur le climat et la biodiversité du 20 au 22 juin, lorsqu'ils viendront chercher leur mallette d'accueil au Palais Bourbon.

Combien seront-ils?

Aucun des deux  candidats en piste pour le second tour dans notre circonscription, n'a manifesté un quelconque intérêt pour ces sujets, sur le terrain.

Dans leurs professions de foi, Lechanteux n'en parle pas et Philippe-Kleisbauer y consacre le dixième de son programme (louer des voitures électriques et rénover les 700 000 logements que Macron avait promis il y a cinq ans).

Accepteront-ils de recevoir les principales clés de compréhension que manifestement ils ignorent?

Le rapport du GIEC de mars dernier précisait que les missions de gaz à effet de serre doivent absolument être plafonnées sous trois ans et qu'ils doivent être réduits de moitié avant 2030 par rapport à 2019.

Nos conditions de vie se joueront pendant cette mandature et il n'est pas besoin d'attendre la Cop 15 de la biodiversité d'octobre prochain, ni le sixième rapport du Giec de décembre, pour voter les décisions essentielles, dont beaucoup étaient au centre de notre programme pour la législative.

580, c'est pas beaucoup, mais...

 Merci à tous ceux qui ont exprimé leurs encouragements à la suite des résultats de dimanche soir.

1,28%, ce n'est pas beaucoup. Mais ce sont tout de même 580 personnes qui ont fait le choix du Groupe écologiste et social, totalement indépendant de l'accouplement incongru de certains partis, des parachutages et des opérations commerciales permettant d'échanger chaque bulletin de vote contre 1,64€ chaque année pendant cinq ans.

Imaginez que 10% de ces aventuriers nous rejoignent pour conquérir les villes aux prochaines municipales! On pourrait mettre l'écologie, la science et la raison à leurs justes places afin de mieux saisir pour tous les années qui viennent.

Vous trouverez, ci-dessous, ma réponse à un collègue qui a eu la gentillesse de m'écrire quelques mots sympas après l'élection. 

"Salut xxxxxx,

Merci pour ton clin d’œil.
Déçu du score, bien sûr. Voisiner avec les 5% aurait été plus confortable.

Mais je ne regrette absolument rien.
Il y a des choses que l'on fait dans la vie parce qu'on les croit juste et qu'il faut les faire justement pour cela.

Sans forfanterie, je pense que je le devais aux générations montantes: aux enfants, aux petits-enfants surtout et à ceux dont j'ai eu la responsabilité directement dans les mouvements de jeunesse, en classe puis dans les différentes inspections.
En particulier les 24 000 d'ici, qui ont maintenant entre 12 et 37 ans, même si, disent les sondages, 70% de ceux qui sont en âge de le faire ne votent pas.
Après tout, c'est mieux que de voter pour les fachos!

C'est aussi une manière de prendre date, de penser à eux pour les années qui viennent, car elles seront compliquées.
Et les politiques ne bougent pas, ou pas assez, malgré les cris des scientifiques qui savent et refusent d'être l'orchestre d'un nouveau Titanic se cognant aux icebergs chaque jour plus nombreux!

La science, comme la laïcité, est devenue une opinion parmi d'autres.
Pourtant les lois de la physique sont incontournables et la laïcité est tout simplement la loi.

Je ne pense pourtant pas que nous ayons manqué quelque chose dans nos écoles...

Mes amitiés à xxxxxx.
Bien à toi."

L'école de Lechanteux

 

Lechanteux, candidate Rassemblement national au deuxième tour de la législative aime faire savoir qu'elle est une spécialiste de l'éducation parce qu'elle a été adjointe au maire chargée de l'éducation. 

Rappelons qu'elle a contribué à supprimer les classes de découverte et à remplacer l'école publique des Chênes (propriété de la commune), par une école appartenant à une société privée qui loue au prix fort les nouveaux locaux à la commune.

Bel exploit!

Hier soir, elle a eu l'occasion de donner son point de vue sur l'école, lors du débat organisé par Var-matin, qui l'opposait au député actuel.

Je vous laisse apprécier ces quelques morceaux choisis, sortis de la bouche de celle qui veut faire profiter les parents, les enseignants et les élèves de son "expérience" en la matière.

Il faut dans les écoles "le retour de l'autorité".

"Les enseignants ne sont pas là pour éduquer".

Elle est "pour le retour de la laïcité dans nos écoles" et ... "pour le retour de l'uniforme".

Elle s'oppose à "la violence endémique" qui y règne.

"Les élèves ne peuvent pas apprendre" car "enseignants et élèves ne sont pas en sécurité dans les écoles".

Si par mégarde vous alliez voter pour elle, réfléchissez-y à deux fois. Ce qui est vrai pour l'école l'est tout autant pour les autres sujets qui ont été abordés...

Réflexions d'un petit candidat sur la fabrique de l'info

 

Les 12 et 13 juin, Var-matin a publié sur son édition numérique de Saint-Raphaël, 4 articles en moins de 24 heures sur la candidate du Rassemblement national! Ils y sont toujours ce matin.

Cela fait suite à plusieurs articles préalables où la dame vantait ses mérites de "cheffe d'entreprise"(?), de spécialiste de l'éducation (?) et "d'élue européen" (sic), auto-satisfaite de ses bilans.

Cela fait un peu plus d'un an que la rédaction locale de ce journal a été remaniée. Cela s'est produit juste après l'attaque en règle du Rassemblement national et l'histoire du compteur de Rachline.

Voir à ce sujet: https://forumjulii.blogspot.com/2021/03/le-compteur-de-rachline.html

Depuis cette période, coïncidence ou pas, les portes se sont fermées et seuls les élus et les populistes autoritaires ont eu la parole.

Pendant le premier tour de la campagne législative, ce même journal a organisé  un débat télévisuel avec ceux qu'il appelait "les principaux candidats".

Lechanteux, Maurin, Philippe-Kleisbauer et Caraguel, choisis "en fonction des résultats précédents" ont ainsi débattu avec le candidat de Zemmour, parachuté depuis Paris, et qu'on n'avait jamais vu dans le secteur.

Les autres ont dû se contenter d'un quart de page pour leur expression propre. Quart de page attribué également aux débatteurs choisis par le Prince!

Ce journal ne serait-il pas de plus en plus captif de ses acheteurs et contraint de co-produire des événements qui n'en sont pas, plutôt que de les rapporter?

La marge de liberté semble étroite pour la direction locale de ce journal appartenant, comme beaucoup d'autres, à un milliardaire.

L'information devrait d'abord être considérée comme un bien public.

La réduire à l'état de marchandise et être tenté par des articles de complaisance ne grandirait pas ceux qui la fabriquent.

En attendant mercredi, la première canicule de l'année

 

Je remercie les 580 électeurs qui nous ont compris et soutenus par leurs votes.

Notre candidature était indépendante des partis et des lobbies, la seule composée d'écologistes formés à l'université et militant sur la circonscription depuis des années, soutenue par des scientifiques, comme Jean JOUZEL, climatologue, ancien Vice-Président du GIEC et Prix Nobel.

Trop peu de citoyens prennent la mesure des difficultés auxquelles nous allons prochainement être confrontés.

La dictature de l'indifférence a pris le pouvoir, avec une abstention de 54 %. Parfois, il lui arrive de s'allier à la bêtise et cela détourne des gens de bonne foi mais mal informés, de la recherche des véritables solutions pour sauver le vivant et l'humanité, sans faire souffrir les plus démunis d'entre-nous.

J'ai écrit 430 articles en deux ans sur "le Blog de Joël Hervé" pour informer et pour le combat politique.

Le deuxième tour va mettre en compétition le député macroniste et la candidate du Rassemblement national.

A propos du dérèglement climatique et de la disparition des espèces, le parti du premier ne croit pas ce qu'il sait et celui de la seconde ne comprend pas ce qu'il sait.

Sous la mandature de Philippe Michel-Kleisbauer, l’État a été condamné deux fois pour insuffisance climatique par le Tribunal administratif et par le Conseil d’État.

Le Rassemblement national dénigre l'écologie en chantant sur les ondes qu'elle est  " punitive et terroriste" et "qu'elle étouffera les libertés".

Quoi qu'il en soit, ces deux candidats ont été totalement absents ou silencieux sur les grands enjeux environnementaux de la circonscription: ligne TGV, tri des déchets, pollutions, destruction de l'Estérel, mise en danger de la vallée de l'Argens, construction d'usines polluantes...

Cependant, face à de telles faiblesses il faut bien admettre que l'un se réfère à un parti républicain.

L'autre est dans un parti dont les membres rejettent les fondements de notre République:

A propos de la liberté, ils sont autoritaires.

A propos de l'égalité, ils sont inégalitaires.

A propos de la fraternité, ils n'aiment que leur tribu, blanche, chrétienne et vont régulièrement se financer chez Poutine.

Faute de mieux, je vais donc devoir voter à contre-cœur pour le député actuel.

Dès lundi, le Groupe écologiste et social se réunira pour préparer l'avenir et éviter que des gugusses continuent à prendre les pouvoirs pour n'en rien faire.

Le candidat parachuté

 

En ces derniers jours de campagne électorale, je vous invite à lire les quatre derniers articles de ce blog.

Le candidat MALOT est parachuté dans la circonscription. Il habiterait Bormes-les-Mimosas et serait affilié à un parti d'origine niçoise, piloté par Jean-Marc Governatori.

Comme l'indique son collègue parachuté dans la circonscription voisine, il "ne tombe pas dans l'écologie punitive", car ce parti déclaré écolo au centre, se veut "en dehors des partis de gauche".

Le jeune parachuté dans notre circonscription se déclare "proche du terrain", mais on ne l'a vu sur aucun combat local pour la protection de la vie.

Comme il n'a pas mis sa profession de foi en ligne, on ne sait donc pas trop ce qu'il représente, aujourd'hui.

Il déclare cependant sans sourciller, dans l'Horizon-hebdo du 19 mai, qu'il est "impliqué dans la vie locale depuis une dizaine d'années" et qu'il est "candidat pour améliorer le quotidien de l'ensemble des citoyens de la cinquième circonscription".

Les citoyens de la cinquième sont bien contents, mais ils ne l'ont jamais vu. Avec lui, ce sera"du concret et de la proximité!"

Au journaliste qui lui demandait quelle plus-value il allait apporter, il répondit: "Ma jeunesse car trentenaire et connecté."

Le vieux que je suis lui suggère de consulter les 428 articles écrits en deux ans sur ce blog et les actions conduites dans la presse locale pour découvrir le lieu de son parachutage.

En fait cette candidature, comme bien d'autres, sert à alimenter les caisses d'un parti avec les bulletins de vote de ceux qui se seront fait prendre (voir à ce sujet l'article de ce blog du 19 mai intitulé 1€64).

Le seul candidat écologiste qui se bat sur le terrain de la cinquième circonscription, c'est Joël HERVE.

Ce n'est pas le parachuté MALOT, pas plus que le Muyois LFI/NUPES.

Le candidat de la NUPES

FR3 Côte d'Azur
 

Comme lors de  la municipale de Fréjus, La France Insoumise (LFI) tente de faire main basse sur l'écologie, alors qu'elle n'a jamais milité sur le terrain, pour l'environnement.

L'unique élu local LFI, Julien Poussin, a soutenu le candidat du Parti Communiste à la présidentielle, n'a été présent à la Communauté d'Agglo qu'une fois en 2021, et a voté blanc pour l'élection des vice-présidents du Rassemblement national à la même Communauté d'Agglo.

LFI a fabriqué sa NUPES locale en allant chercher un candidat au Muy.

 

 BFM-TV

 

 

Personne ne le connaît, on ne l'a jamais vu militer pour l'environnement sur les grands enjeux locaux: Ligne TGV, ordures ménagères, pollution, Base Nature de Fréjus, destruction du vivant, qui concernent pourtant aussi Le Muy: les piliers du TGV seront plantés dans l'Argens et seront susceptible de provoquer des crues, ses ordures ménagères sont étalées sur le tas de Bagnols...

Les médias des milliardaires (Xavier Niel pour Var-matin, Patrick Drahi pour BFM-TV), comme le service public (FR3), ont considéré qu'il faisait partie des "principaux candidats" avec les droites et extrêmes droites, et qu'il devait participer aux reportages et débats dont sont exclus les six autres candidats.

Il ne s'est pas présenté au débat organisé par "L'horizon hebdo" et je ne le connais donc pas. Pour faire connaissance, je vous propose trois extraits de ses interventions dans les "grands médias":

VAR-MATIN

Le vote écolo: ne vous trompez pas de bulletin

 Joël HERVE est le seul candidat écologiste de la cinquième circonscription.

Il a été formé à l'écologie à l'Université PARIS VII dès les années 70, quand René DUMONT fut le premier candidat écologiste à une élection présidentielle.

Il est soutenu par Jean JOUZEL, climatologue, ancien vice-président du GIEC, Prix Nobel en 2007.

                        

Il a participé à la formation du parti "Les Verts" au début des années 80.

Syndicaliste, il a créé et animé de multiples associations d'éducation pour la jeunesse et de protection de l'environnement.

Il a formé des milliers d'enseignants dans les domaines sensibles dont dépend la survie des espèces animales, végétales et la survie de l'humanité.

Il est le seul candidat écologiste de cette élection à militer concrètement sur le terrain
de l'agglomération:

- Contre les tentatives de constructions menées sur la Base Nature de Fréjus,

- Contre la construction de la ligne TGV pour gagner 45 minutes sur Paris-Nice, qui abîmera les terres agricoles de la vallée de l'Argens, l'Estérel et fera de la gare de Saint-Raphaël une petite station, en
engloutissant des milliards qui pourraient être utilisés pour l'école, l'hôpital et l'aide aux plus précaires d'entre-nous ,

- Pour le développement des trains du quotidien,

- Pour le véritable tri à la source des déchets ménagers,

- Contre le saccage de l'Estérel pour implanter une usine de tri,

- Contre les usines polluantes construites au Capitou,

Tous les autres candidats qui se revendiquent de l'écologie n'ont jamais été vus sur ces terrains. Venus d'ailleurs, ils sont là pour remplir les caisses de leurs partis à hauteur de 8€45 par bulletin de vote.

Joël HERVE est un candidat libre, indépendant et intègre, qui sait que le RN, les LR et LFI sont inertes ou silencieux sur ces véritables enjeux liés à la vie.