mardi 6 avril 2021

Société de la connaissance

 

Le Forum de Davos de 2018 a prévu que 50% des emplois seraient pourvus par des machines en 2025. 

Tout semble indiquer que ces prévisions se réaliseront. Ils sont actuellement voisins de 29%. La fiscalité, appuyée sur le travail humain devra être modifiée. Taxer les robots sera peut-être une solution...

Il y aura bien sûr, simultanément, création de nouveaux emplois. Mais il est peu probable que leur nombre puisse compenser les pertes.

Après les usines, ce sont les bureaux qui sont en train de se vider à l'occasion de la pandémie, pour de nombreux travailleurs (30% des salariés) et surtout pour les cadres (65%).

Une solution mixte en présentiel minoré et télétravail majoré, va s'installer définitivement.

Les entreprises fonctionneront sur projets et sur objectifs. Peu importeront les cheminements pour y parvenir. Plus besoin d'encadrement intermédiaire, chacun sera son propre cadre.

Nous entrons définitivement dans la société de la connaissance.

Plus que jamais, l'éducation doit (aurait dû) donner la priorité à la vérité sur l'utilité du moment. La culture générale doit prendre plus de place, afin de permettre à chacun de bien se situer dans le monde et dans le temps, afin de se mieux connaître. Le travail va être le travail de soi sur soi avant d'être celui de l'entreprise.

Car la valeur devient, plus que jamais, l'individu: formé, sur-formé, riche de ses savoirs, de ses compétences, de son potentiel et de son aptitude à l'autonomie. C'est pour cela que nous voulions "la cité du savoir et des métiers", sur la Base Nature ou ailleurs: université, centre de formation professionnelle initiale et de reconversion, institut universitaire de technologie et incubateur.

A défaut, nous multiplierions les chômeurs et les travailleurs pauvres.


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