Le Forum de Davos de 2018 a prévu que 50% des emplois seraient pourvus par des machines en 2025.
Tout semble indiquer que ces
prévisions se réaliseront. Ils sont actuellement voisins de 29%.
La fiscalité, appuyée sur le travail humain devra être modifiée.
Taxer les robots sera peut-être une solution...
Il y aura bien sûr, simultanément, création de nouveaux emplois. Mais il est peu probable que leur nombre puisse compenser les pertes.
Après les usines, ce sont les bureaux qui sont en train de se vider à l'occasion de la pandémie, pour de nombreux travailleurs (30% des salariés) et surtout pour les cadres (65%).
Une solution mixte en présentiel minoré et télétravail majoré,
va s'installer définitivement.
Les entreprises fonctionneront sur projets et sur objectifs. Peu importeront les cheminements pour y parvenir. Plus besoin d'encadrement intermédiaire, chacun sera son propre cadre.
Nous entrons définitivement dans la société de la connaissance.
Plus que jamais, l'éducation doit (aurait dû) donner la
priorité à la vérité sur l'utilité du moment. La culture
générale doit prendre plus de place, afin de permettre à chacun
de bien se situer dans le monde et dans le temps, afin de se
mieux connaître. Le travail va être le travail de soi sur soi
avant d'être celui de l'entreprise.
Car la valeur devient, plus que jamais, l'individu: formé,
sur-formé, riche de ses savoirs, de ses compétences, de son
potentiel et de son aptitude à l'autonomie. C'est pour cela que
nous voulions "la cité du savoir et des métiers", sur la
Base Nature ou ailleurs: université, centre de formation
professionnelle initiale et de reconversion, institut
universitaire de technologie et incubateur.
A défaut, nous multiplierions les chômeurs et les travailleurs
pauvres.
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