Une vingtaine de généraux à la retraite a fêté le soixantième anniversaire du putsch d'Alger contre de Gaulle, en adressant une lettre au Président de la République, au gouvernement et aux parlementaires. Un millier de retraités de l'armée est également signataire.
Que des pépés nostalgiques s'énervent en brandissant leurs déambulateurs serait presque comique.
Ce qui l'est moins, c'est:
- qu'ils incitent leurs "camarades d'active" à passer à l'action "dans une mission périlleuse de protection de (leurs) valeurs civilisationnelles."
- que Marine Le Pen embraye aussitôt et invite à
"se lever pour le redressement et... le salut du pays" en
précisant: "je souscris à vos analyses et partage votre
affliction."
L'an dernier, elle déclarait: "le message comme l'héritage
du général de Gaulle doivent nous inspirer." C'est une"
manière de dire que nous n'avons rien à voir ni avec
Vichy, ni avec l'OAS", commentait alors Nicolas Lebourg,
professeur à Sciences-Po.
Ceux qui croient que la fille ne patauge plus dans les chemins
nauséeux du père avec sa combine de "dédiabolisation",
devraient revoir leur jugement.
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