jeudi 15 avril 2021

L'impérative alliance écolo-sociale

 Les vies humaines sont courtes.

Nombreux sont ceux qui ne souhaitent plus la concurrence de tous contre tous, pour le bénéfice de minorités privilégiées, en détruisant le monde.

Avec la crise de la Covid-19, l’État régulateur et protecteur est revenu en force, comme il devrait le faire pour l'urgence climatique.

Le "laisser faire" montre ses limites et les libéraux, même les plus obstinés, ne rejettent ni les prêts,  ni les salaires de substitution, ni les subventions de compensation versés.

Partout où la social-démocratie a su s'allier aux écologistes (ou l'inverse), des villes ont été conquises lors des dernières municipales: Paris, Lyon, Marseille, Montpellier, Bordeaux, Dijon, Le Mans, Brest...

En Europe, des coalitions de ce type gouvernent au Portugal, en Espagne, au Danemark, en Finlande ou en Suède.

Les nationalistes autoritaires gagnent du terrain, mais l'alliance écolo-progressiste, chaque fois qu'elle est là, les repousse plutôt bien. Même aux USA où le centriste Biden ne serait pas arrivé à la Maison Blanche sans l'appui de son aile "sociale-écolo-antiraciste."

Ce ne sont pas les droites et extrêmes droites, seules ou alliées comme à l'ex-Cavem, qui pourront traiter les transitions démocratiques, écologiques et sociales.

Pour la présidentielle de 2022, comme pour les prochaines élections de juin, une alliance écolo-sociale doit se construire.


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