mercredi 7 avril 2021

L'industrie d'après

 Nous sommes au début d'un nouveau cycle industriel qui a débuté il y a quelques années et va s'accélérer à la fin de la crise sanitaire.

L'étape mondialisée et délocalisée de la fabrication des objets dans les pays low-coast, en profitant de la main d’œuvre à bon marché et de la chute du coût du transport maritime, est terminée.

La séparation géographique, du matériel en Asie et de l'immatériel en Occident (et donc en France), va s'estomper.

Les robots et les imprimantes 3D, issus du numérique immatériel, vont fabriquer du matériel sur place.

Un nouveau capitalisme industriel va naître du capitalisme numérique, sans avoir à supporter les frais de la main d’œuvre manufacturière lointaine et les inconvénients de pollutions majeures.

Le Var, autour de sa métropole toulonnaise, devrait sortir gagnant de ce nouveau processus industriel, plus urbain et péri-urbain que rural.

Le territoire de l'ex-CAVEM peut-il profiter de cette révolution par le biais de Toulon ou de Sophia?

Il faudrait pour cela que la communauté d'agglomération:

- accélère la mise place d'un lieu de formation destiné aux services supérieurs aux entreprises, au numérique et à l'ingénierie,

- prépare les sites pour accueillir cette nouvelle industrie.

Cela faisait partie de nos propositions lors des dernières municipales, mais on n'a pas beaucoup entendu les candidats sur ces sujets. Pourtant, les conditions de création des nouvelles activités dépendent essentiellement du pouvoir local.

Utiliser nos espaces pour installer des usines polluantes ou faire des stades pour distraire les foules sont des fautes lourdes.

Elles laisseront nos territoires aux retraités et au tourisme, tout en condamnant nos enfants à l'exil.

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