Le plus célèbre des Fréjusiens, l'abbé Sieyès, avait conclu la "grande
Révolution" par ces mots: " La France ne sera pas une
démocratie, mais un régime de représentation."
Deux siècles plus tard, Macron pour la France et Rachline pour Fréjus, sont élus tous les deux avec seulement 18% des inscrits.
Cette faiblesse de la mobilisation met la démocratie en péril, en
2021, comme à ses origines en 1789.
Et ce d'autant plus qu'une crise de la représentation se répète à l'occasion des "petites révolutions". Celle de 68 comme celle des gilets jaunes.
Pour la première, on a dissous l'Assemblée Nationale. Pour la
seconde on a mis les cahiers de doléances dans un tiroir.
Et tout est reparti comme avant, accentuant le décalage entre la
société civile de plus en plus horizontale et éduquée et le monde
politique de plus en plus vertical et arrogant.
Enfin, pas tout à fait comme avant. Le terrorisme et le virus ont
exacerbé les peurs et excité ceux qui s'en servent.
Comme la CAVEM/ECAA, la France néolibérale glisse vers un
libéralisme de plus en plus autoritaire.
"En même temps" a manqué de masques pour cacher une
métamorphose de plus en plus pré-totalitaire.
S'il ne trouve pas un vaccin politique efficace, le pays malade succombera au premier régime autoritaire venu.
Comme l'écrivait l'autre Fréjusien célèbre qui pensait à Sarkozy,
mais peut-être aussi à lui-même: "Ça va mal finir!"
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