Le magicien Macron tente de faire disparaître l'ENA, pour mieux la faire revenir.
"Dites-nous des vérités qui nous plaisent et nous vous croirons", disait l'Ancien Testament.
Le Rassemblement National (RN) tire à boulets rouges sur les
élites depuis des années. Le père Le Pen avait la suppression de
l'ENA dans son programme de 2007, mais le parti est bien content
de trouver quelques énarques. Parce que, tout de même, au RN, ils
sont un peu juste pour faire le boulot.
- Messiha et Philippot, pour écrire les programmes, avant de
quitter le navire,
- Philippe Martel, directeur de cabinet de la fille Le Pen qui disait "qu'elle est incapable d'être présidente de la République... Je l'ai surestimée."
- Philippe Lottiaux, pour gérer Fréjus et la CAVEM/ACAA ( vous imaginez Rachline gérant sa ville tout seul!).
A force de stigmatiser les énarques, les populistes d'extrême droite ont réussi à faire croire aux gilets jaunes que tous leurs maux venaient de ces "élites", comme le chômage venait des immigrés ou les difficultés financières, de l'euro.
Macron, donc, veut plaire et change le nom de l'ENA.
Ce n'est plus une école, c'est un institut.
Mais on conserve les grands corps.
Mais on conserve le classement de sortie.
Mais on y mettra un peu d'écologie (comme tout le monde) et le tour est joué.
Mais on y mettra plus de fils d'ouvriers (sur les 82 élèves de la
promotion 2019-2020, un seul l'était); après la réforme, il y en
aura bien trois ou quatre.
Macron a sorti le serpent de mer de sa boîte pour jouer avec le RN et les anciens gilets jaunes: malgré la Covid, il réforme...
La présidentielle a bel et bien commencé!
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