L'histoire de Restif de la Bretonne (pour bien comprendre, il
faut lire l'article d'hier).
L'affaire se passe pendant la Révolution de 1789, où les mouvements de foule étaient fréquents.
Un condamné à mort montait sur l'échafaud en tenant, serré dans ses bras, son petit chien.
Avant de se faire couper en deux, il s'adressa à la foule en proposant l'animal à qui le voulait bien.
"Il est affectueux, il est gentil. Je le donne."
La foule hurle, l'injurie, trépigne. Elle est venu pour le spectacle, pas pour être précurseur de la SPA.
Le couperet tombe sur la tête. La tête tombe dans le panier. Et le petit chien vient lécher le sang de son maître, en gémissant.
Agacés, les gardes cherchent à le faire fuir et finissent par le zigouiller à coups de baïonnettes.
Et aussitôt, la foule se déchaîne, hurle, crie contre les gardes: "Bande d'assassins. Vous n'avez pas honte! Il ne vous avait rien fait ce petit chien..."
Vous remarquerez en passant, que c'est une histoire favorable aux animaux. J'espère que ceux qui consacrent leur temps à la défense des animaux, apprécieront.
C'est aussi une histoire sur la sécurité. J'espère que ceux qui aiment l'ordre apprécieront.
C'est aussi une histoire sur la peine de mort. J'espère que
les 55% de Français qui sont favorables à son rétablissement,
apprécieront (sondage Ipsos/Sopra Streria du 14 septembre
dernier).
C'est aussi une histoire sur la psychologie des foules. J'espère que les âmes savantes apprécieront.
Enfin et surtout, c'est une histoire sur la bêtise. J'espère
que...
Non, pour ça, je n'espère rien.
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