"J'ai décidé qu'on allait créer un mouvement politique nouveau", déclarait Emmanuel Macron à Amiens, il y a cinq ans.
Cet anniversaire a été fêté en toute discrétion. "La
République En Marche" (LREM) existera-t-elle encore bien
longtemps?
En haut, les affaires semblent bien marcher: 23 millions d'aides publiques et un QG de 2800 m2 dans un quartier chic de Paris.
En bas, le parti reste décevant sur le plan des idées et sur
celui de sa base. Il compte beaucoup d'adhérents déclarés (420
000), mais peu de militants.
Chez nous, aux municipales, ces militants "et de droite et de gauche" ont tous filé à droite, voire même à l'extrême droite.
Ceux qui semblaient être de gauche, se sont tous défilés aux municipales de Fréjus.
Profitons de cet anniversaire, pour rappeler le comportement des listes lors de l'élection municipale de Fréjus, où LREM a failli, l'espace d'un instant, jouer un rôle important.
J'avais initié une ultime tentative de front républicain le 17
février 2020 à la suite d'un sondage annonçant la victoire du
Rassemblement National dès le premier tour*.
Soler (LR dissidente) et Bonnemain (UDI dissident) s'accouplaient au moment même où nous nous réunissions, pensant griller tout le monde et être victorieux au deuxième tour.
Le "conseiller technique" du Forum Républicain conseillait aussi la liste Fradj, incluant LREM.
Poussin (LFI) se retrouvant seul à gauche en raison du retrait de
ma liste, jubilait et se voyait déjà maire.
Seule parmi les présents, Angélique Fernandes (responsable locale de LREM), avec intelligence, avait accepté de discuter du Front Républicain. Très vite pourtant, elle s'était ravisée en expliquant qu'elle avait été mal comprise et revint vers sa liste LR d'origine.
C'est ce jour-là que Rachline a véritablement été élu.
* articles des 16-17 février et 15 mars 2020
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