Le militaire d'extrême droite Jair Bolsonaro a pris le pouvoir
au Brésil en 2019 et ne se soucie pas plus de la forêt de son
pays qu'il ne s'est soucié de la Covid 19.
Le problème, c'est que la forêt de son pays représente 60% de
l'Amazonie, qui est elle-même un des principaux puits de carbone
de la planète.
En plus du réchauffement climatique généralisé, elle est
victime de destructions locales anarchiques depuis longtemps et
encore plus mal contrôlées depuis l'arrivée du nouveau pouvoir.
Pour la première fois, cette
forêt a rejeté en dix ans plus de carbone qu'elle n'en a
absorbé. L'écart a été évalué par l'Institut français de
recherche pour l'agriculture, l'alimentation et l'environnement
à 18%. Le phénomène a été décrit dans un article de ce blog, le
3 mars dernier.
Sans la régulation forestière
qui absorbe près du tiers des gaz à effet de serre, le processus
du réchauffement s'accélérera.
Cette bascule est la
première constatée pour une forêt tropicale. Elle
pourrait contribuer à l'emballement tant redouté.
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