Les lecteurs du Blog sont terribles!
Quand j'écris un texte farfelu, comme celui d'hier, pour mettre un peu d'humour sur des sujets sérieux, le compteur grimpe à 64 vues dans la journée.
Quand je m'efforce d'apporter une explication, une information sérieuse, sur un sujet d'importance, le compteur s'assoupit (18 vues pour l'article du 20 février sur "l'ouragan Katrina", par exemple).
Si vous souhaitez vous-même apporter des écrits signés, n'hésitez pas. Plus on est de fous...
En attendant, le Blog va se reposer quelques jours et reprendra le jeudi 2 mars.
Vous aurez ainsi tout loisir de réfléchir à cette pensée macronienne qui explique bien des choses, je crois.
" Il y a dans le processus démocratique et dans son fonctionnement un absent.
Dans la politique
française, cet absent est la figure du roi, dont je pense
fondamentalement que le peuple français n'a pas voulu la mort.
La Terreur a creusé un vide émotionnel, imaginaire, collectif : le roi n'est plus là !
On a essayé ensuite de
réinvestir ce vide, d'y placer d'autres figures : ce sont les
moments napoléonien et gaulliste, notamment.
Le reste du temps, la démocratie française ne remplit pas l'espace.
On le voit bien avec l'interrogation permanente sur la figure présidentielle, qui vaut depuis le départ du général de Gaulle.
Après lui, la
normalisation de la figure présidentielle a réinstallé un siège
vide au cœur de la vie politique.
Pourtant, ce qu'on
attend du président de la République, c'est qu'il occupe cette
fonction."
Emmanuel Macron, Le Un hebdo, 2015