Les bons choix pour l'avenir de Rachline et Masquelier

   L'intelligence artificielle  consiste en la capacité acquise par des machines, de résoudre des problèmes à la place des humains.

Elle commence à remplacer certains de nos emplois et pourrait même peut-être égaler les capacités de l'être humain, à l'avenir.

Associée à différentes nouvelles technologies, elle pourrait transformer en profondeur certaines professions.

Ces dernières années, ce sont les professions intermédiaires qui ont été les plus touchées par l'automatisation: principalement les ouvriers et les employés.

L'essentiel du chômage actuel de ces catégories trouve là son origine.

Il ne provient pas, comme le proclament les extrêmes-droites qui exploitent le filon, de la présence des immigrés.

Dans les 15 ans qui viennent, quelques professions parmi les plus touchées seront celles qui bénéficient de hauts niveaux de formations, comme les médecins, les avocats et certains ingénieurs.

Des redistributions considérables vont s'opérer en supprimant/remplaçant de nombreux métiers.

L'éducation et le traitement des reconversions professionnelles seront encore plus centrales qu'aujourd'hui.

Les territoires qui n'auront pas compris cette révolution resteront définitivement à la traîne.

C'était tout le sens de la principale orientation que mon équipe portait lors de la dernière municipale de Fréjus, pour qui cela devait être une véritable opportunité: créer une cité du savoir et des métiers, incluant des incubateurs, des formations professionnelles et de reconversion ainsi qu'une université.

Ceux qui me suivent penseront certainement que je me répète un peu sur ce sujet. 

Mais c'est parce que je désespère, 3 ans après, de voir nos politiciens locaux se focaliser sur des projets souvent coûteux, parfois risqués ou farfelus, au détriment de leurs propres jeunesses.

A l'arrière, on a les déchets et le TGV dans l'Estérel, les usines polluantes, le stade de foot et les logements sociaux.

A l'avant, on aura les petites gares, le parking souterrain des plages et la grande roue.

Pour étudier, les jeunes doivent se contenter de quelques salles de la Chambre de commerce. 

Il y a même des ordinateurs, vous vous rendez compte! 

Le ministère des universités leur a certes donné un joli nom, mais on est loin du compte. "Une vraie volonté politique du Président Masquelier de proposer ce tiers lieux studieux (ah! le beau langage des années 80)... sur un territoire qui n'abrite pas de campus", déclare la 14e vice-présidente de l'agglo, dans le journal local d'aujourd'hui. 

Eh oui! "Un territoire qui n'abrite pas de campus..."

https://forumjulii.blogspot.com/2021/02/les-deux-maires-de-frejus.html