Les autoroutes ferroviaires permettent de transporter des ensembles
routiers complets ou des semi-remorques par le train.
Ce ferroutage est particulièrement utiles sur les grandes distances ou
pour le franchissement des obstacles naturels, comme les Alpes ou la Manche.
Les deux seules grandes lignes exploitées actuellement relient le
Luxembourg et Calais à Perpignan.
Dans le même temps, sur les autoroutes, les tomates d'Espagne remontent
vers le nord et croisent celles qui descendent des serres des Pays-Bas,
en consommant 1 tonne de CO2 par semi-remorque (5 fois plus d'énergie
que le transport par rail).
La Suisse est un modèle dans ce domaine. La part de marché du train y
représente 72,4 % du trafic contre seulement 11,9 % en France. Elle a su
imposer le ferroutage pour éviter la pollution des gros moteurs Diesel.
Pourquoi ce qui est possible en Suisse ne l'est pas en France?
Chez nous, malgré les discours, on ne progresse pas. Les lobbies sont en
action et 10% du réseau routier est quotidiennement en bouchon, chaque
jour.
Les travaux de la ligne Lyon-Turin, envisagée depuis 1999, viennent tout juste de débuter en décembre.
Il s'agira de relier le Portugal et l'Espagne au reste de l'Europe. Elle pourrait nous éviter la nouvelle ligne devant passer à Roquebrune, Puget et Fréjus en traversant l'Estérel jusqu'à Sophia-Antipolis.
Comme pour les camions, des wagons spécialisés pourraient également être réservés aux voitures.
Le service auto-train de Fréjus a fermé en 2019, après 35 ans de bons
services.
Il permettait de limiter la fatigue des usagers et la
pollution entre Paris et notre agglomération.
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