jeudi 2 février 2023

Le ferroutage et l'auto-train de Fréjus

 

 Les autoroutes ferroviaires permettent de transporter des ensembles routiers complets ou des semi-remorques par le train.

Ce ferroutage est particulièrement utiles sur les grandes distances ou pour le franchissement des obstacles naturels, comme les Alpes ou la Manche.

Les deux seules grandes lignes exploitées actuellement relient le Luxembourg et Calais à Perpignan.

Dans le même temps, sur les autoroutes, les tomates d'Espagne remontent vers le nord et croisent celles qui descendent des serres des Pays-Bas, en consommant 1 tonne de CO2 par semi-remorque (5 fois plus d'énergie que le transport par rail).

La Suisse est un modèle dans ce domaine. La part de marché du train y représente 72,4 % du trafic contre seulement 11,9 % en France. Elle a su imposer le ferroutage pour éviter la pollution des gros moteurs Diesel.

Pourquoi ce qui est possible en Suisse ne l'est pas en France?

Chez nous, malgré les discours, on ne progresse pas. Les lobbies sont en action  et 10% du réseau routier est quotidiennement en bouchon, chaque jour.

Les travaux de la ligne Lyon-Turin, envisagée depuis 1999, viennent tout juste de  débuter en décembre. 

Il s'agira de relier le Portugal et l'Espagne au reste de l'Europe. Elle pourrait nous éviter la nouvelle ligne devant passer à Roquebrune, Puget et Fréjus en traversant l'Estérel jusqu'à Sophia-Antipolis.

 
Comme pour les camions, des wagons spécialisés pourraient également être réservés aux voitures.

Le service auto-train de Fréjus a fermé en 2019, après 35 ans de bons services. 

Il permettait de limiter la fatigue des usagers et la pollution entre Paris et notre agglomération.

Aucun commentaire:

Enregistrer un commentaire