jeudi 9 février 2023

Le réchauffement aura un coût, surtout si on l'ignore

 

Pour limiter le réchauffement climatique à 2°, il serait impératif de laisser dans le sous-sol, 35% des réserves de pétrole, 88% des réserves de charbon et 52% des réserves de gaz.

Ces conseils du GIEC ne sont actuellement pas pris véritablement en compte par les gouvernements (dont le nôtre) ainsi que par les marchés.

La limite supérieure d'émission de CO2 permettant de rester dans les 1,5° de température sur l'ensemble de la planète sera atteint dans 15 ans.

Sachant cela, nous devons en tirer localement les conséquences.

Notre territoire va être davantage soumis aux risques existants, qui sont déjà cumulatifs: inondations liées au mauvais entretien des cours d'eau, submersions dues à la grande proximité des constructions anciennes et nouvelles, sécheresse, incendies et mouvements de terrains liés à l'argile.

Les cyclones, qui touchent fortement les territoires d' Outre-mer, nous sont étrangers. Mais, en novembre 2011, la côte varoise a été touchée par des rafales de près de 160 km/h, des pluies intenses et des vagues de submersion. On parlait alors de "cyclone subtropical méditerranéen".

Chez nous, le coût des sinistres climatiques va être multiplié par 5 dans les 30 ans qui viennent et les assurances prévoient de multiplier le montant de leurs primes de 130 à 200% pendant cette période.

C'est le moment qu'ont choisi Rachline et Masquelier  pour investir une centaine de millions en bord de mer!

Un rajeunissement de cet espace est possible, mais doit rester dans des proportions raisonnables, compte tenu des remarques qui précèdent.

La démesure obérera l'activité économique et la stabilité financière de notre territoire pendant longtemps.

 

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