mardi 7 février 2023

Réguler le climat pour éviter la guerre

 Le changement climatique pourrait être à l'origine de phénomènes inattendus et violents.

Des guerres d'un nouveau genre sont déjà là avec, au centre des enjeux, la recherche des matières premières essentielles.

La première d'entre-elles,  c'est l'eau.

Elle manque déjà à de nombreuses populations, au Moyen-Orient et dans le nord de l'Afrique (lac Tchad, mer d'Aral), provoquant des contestations de territoires chez les riverains.

Les chercheurs estiment que la pénurie touchera 2 milliards d'humains en 2050, voire beaucoup plus.

Et le phénomène ne concerne pas seulement les petits pays pauvres.

Les tensions géopolitiques et stratégiques entre la Chine et l'Inde ne sont pas nouvelles. Mais depuis quelques années, l'utilisation de l'eau accentue les problèmes. Les sources de leurs principaux fleuves se situent dans l'Himalaya et les deux pays militarisent cette zone un peu plus chaque année.

La construction de barrages géants leur permet à la fois de se procurer une réserve d'eau et une énergie renouvelable. Mais elle peut aussi priver l'aval du précieux liquide.

La fonte des glaces aux deux pôles attise déjà les convoitises, en raison des gigantesques gisements de tous ordres.

Nombreux sont les états qui contestent mutuellement leurs "droits" à s'en emparer.

Dès 2007, les Russes ont planté un drapeau en titane par 4200 mètres de fond pour marquer leur frontière sur le socle continental, du côté du pôle Nord. Les Canadiens, les Danois et les Américains s'en sont aussitôt offusqués.

Le Chili et l'Argentine contestent le million de km2 de l'Antarctique, revendiqué par la Grande-Bretagne.

Depuis quelques mois, avec la guerre d'Ukraine, les câbles sous-marins dévolus à l'information et les gazoducs sont étroitement surveillés. Il semble admis que l'explosion du gazoduc NordStream en mer Baltique soit due à un sabotage, même si les auteurs ne sont pas identifiés.

Les guerres d'aujourd'hui, qu'elles soient civiles ou internationales, peuvent masquer le rôle joué par le changement climatique dans les conflits.

Si nous n'arrivons pas à réguler le climat, des conflits se développeront pour la maîtrise des besoins fondamentaux, quelle que soit la taille des états.

3 commentaires:

  1. Je lisais et je me disais quelle hauteur de vues, que de références, et vlan, à la fin de l'article, la glissade sur la banane Nordstream, le sujet se tend et le chroniqueur devient évasif, il ne Sait plus :
    " Il semble admis que l'explosion du gazoduc NordStream en mer Baltique soit due à un sabotage, même si les auteurs ne sont pas identifiés."
    Sérieusement les russes auraient fait péter un équipement qu'ils ont au moins, en partie construit pour déverser leur gaz vers l'Allemagne ?
    Dire autre chose, impliquer Anglo-américains dans cette destruction serait du complotisme ? Vous me décevez, professeur.

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  2. Monsieur Medito,

    Vous m'attribuez, dans la critique de cet article, des propos que je n'ai pas tenus et des pensées que je n'ai pas.

    En politique, c'est une attitude assez courante. Il paraît même que pour être un bon politique, il faut bien manipuler.

    Mon fonctionnement est différent. Quand je sais, je le dis, et éventuellement je m'efforce de démontrer que j'ai raison.

    Quand je ne sais pas ou que je ne comprends pas, je le dis aussi.

    Dans l'affaire en question, il y a beaucoup d'informations contraires qui circulent. Et pas seulement celles que vous évoquez.

    Dire que "les auteurs ne sont pas identifiés", me semble être la formulation la plus proche de la vérité.

    S'en tenir aux faits évite de croire ce que l'on veut.

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  3. Disons que vous respectez scrupuleusement le périmètre de ce qui est dicible, et que vous bottez en touche dès que c'est trop chaud, ou susceptible de vous coûtez.
    Michel Dughéra
    ( puisqu'à mots découverts, vous me reprochez d'écrire sous pseudonyme, la belle affaire ...)

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