Eric PIOLLE, maire Europe Écologie les Verts (EELV) de Grenoble, est venu hier à Marseille, dans le cadre des élections départementales et régionales de dimanche prochain.
Avec le candidat écologiste d'union de la gauche, Jean-Laurent Félizia, il a visité une société coopérative et rencontré le président de la Chambre régionale des entreprises de l’économie sociale et solidaire.
Jean-Laurent Félizia, c'est le chef de nos EELV locaux. Il leur a interdit d'utiliser le nom, le logo et le sigle d'EELV, quand ils sont allés s'inscrire sur la liste de droite aux dernières municipales.*
Mais ce pauvre Piolle n'était pas au courant
et, en toute bonne foi, il est venu faire un crochet par
Fréjus, en fin de journée.
Il a prononcé quelques mots d'encouragements que Giral et ses compères, qu'ils soient blanchis sous le harnais ou écologistes de la dernière heure, ont dû apprécier à leur juste mesure.
Var-matin annonce la couleur, "le premier maire écologiste élu dans une ville de plus de 100.000 habitants se lâche": "Je suis venu vous dire qu’il ne faut pas cesser d’y croire! Vous êtes sur un territoire difficile, avec une droite quasiment hégémonique."
Oh! pour y croire ils y ont cru, les Giral,
les Barbe et les autres. Mais pas tout à fait à ce que
croyait ce pauvre Piolle.
On aurait dû lui préparer des fiches. Jamais il n'aurait prononcé une phrase pareille, s'il avait su qu'à Fréjus ses candidats étaient passés sur la liste de droite en 2020 et qu'ils avaient refusé le front républicain, en espérant quelques fauteuils confortables!
Comme le conclut avec humour le journaliste de Var-matin, qui connaît bien son monde: "Le temps n'est pas aux considérations politiciennes... Dans le saladier, les chips débordent. Des grappes de doigts piochent des lamelles de patates frites. Les boissons fraîches coulent généreusement dans les gosiers."
* pour plus de détails, lire:
https://forumjulii.blogspot.com/2021/05/le-prestidigitateur.html
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