Le mercure est un métal liquide et très toxique qui se vaporise très facilement à température ambiante.
Le quart de la surface de la terre est constitué
par le permafrost, sol qui gèle pendant au moins
deux ans de façon continue.
Avec le réchauffement climatique, ces sols libéreront des bactéries inconnues pouvant provoquer des maladies.
Elles dégraderont aussi les matières organiques enfermées depuis une dizaine de milliers d'années. Ce processus laissera alors échapper du CO2 et du méthane, principaux gaz à effet de serre qui s'ajouteront aux rejets dépendant de l'activité humaine.*
Le GIEC ( groupe d'experts intergouvernemental sur l'évolution du climat), estime que la libération de ce gaz contribuerait fortement à l'élévation des 4,8° qu'il prévoit pour la fin du siècle.
Ce que l'on sait moins, c'est que le permafrost contient également des réserves importantes de mercure liées:
- à l'activité humaine, à cause des centrales à
charbon, par exemple,
- à l'état naturel, par les éruptions volcaniques et d'autres phénomènes.
Le stock total a récemment été réévalué et
correspondrait à dix fois ce que l'homme a produit
ces trente dernières années.
Les vents et les courants marins ont porté le mercure produit vers les pôles, sans véritable incidence sur la vie, car il a terminé sa course, piégé par le permafrost.
Les populations de l'Arctique, très dépendantes
de la pêche, ont des concentrations de mercure
élevées dans le
sang.
Si le mercure venait à se libérer par le réchauffement, il polluerait tout le vivant, par l'intermédiaire de la chaîne alimentaire. Aux pôles, mais également très vite, sur l'ensemble de la planète.
Au-delà de la montée en température, le réchauffement peut être à l'origine d'un véritable poison.
Tout doit être fait pour l'arrêter.
Nous n'y sommes pas!
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