Le G7 et la tête ailleurs

 
Pendant ce week-end, les sept principales puissances mondiales se réunissent au Royaume-uni. Ce sont l'Allemagne, le Canada, les États-Unis, la France, l'Italie, le Japon et le Royaume-Uni.

Bien qu'elles ne représentent plus que 40% de la richesse mondiale, leurs décisions seront capitales. La Chine, deuxième puissance, n'est pas conviée.

Il s'agira ni plus ni moins que de trouver les moyens de vacciner le monde contre la Covid 19 en moins de deux ans et de prendre des décisions incontournables au sujet du climat.

 

On remarquera au passage que, du point de vue sanitaire, cette vaccination n'est pas le principal problème de l'Afrique et que la France pourra refourguer ses "Astrazeneca". 

On sera  davantage dans la charité que dans la solidarité. Un peu comme les dames patronnesses, toujours fières de montrer qu'elles donnent aux pauvres.

 

Leurs représentants vont devoir constater que les indices boursiers de réchauffement climatique sont sur une trajectoire de 2,95°C.

On est loin des 1,5°C ou 2°C voulus par l'accord de Paris, dès 2015.

Pour tenir ces engagements, le programme des Nations Unies pour l'environnement nous demande de baisser nos émissions de gaz à effet de serre de 7,6%, chaque année, avant 2030.

Les états et les entreprises ont la capacité de provoquer le changement positif, indispensable pour arriver à ce résultat.

Ils ne le feront que sur pression des populations, qui ont pour l'instant la tête ailleurs et s'abreuvent jusqu'à plus soif des insécurités que leur servent les médias, la droite et l'extrême droite.