L'alcool est la première cause d'hospitalisation dans notre pays.
Il est responsable d'une soixantaine de maladies par dégradation de très nombreux organes.
La moitié des dommages liés à l'alcool concerne des
personnes qui ne sont pas dépendantes.
Avec 41 000 décès liés à l'alcool, la France est première en Europe.
Les gènes essentiels au neuro-développement des fœtus sont
modifiés chez les femmes enceintes qui ne sont pas
abstinentes.
Les fonctions cognitives des enfants sont touchées avec des conséquences définitives sur le reste de leur vie.
L'alcool coûte à la collectivité plus qu'elle ne rapporte,
malgré les retraites non versées à cause des décès précoces.
La recherche de l'ivresse ponctuelle et rapide, qu'on exprime
en anglais pour paraître dans le coup (binge drinking), touche
certains jeunes à partir de 14 ans absorbant au moins 4 à 5
verres.
Éduquer dès la sixième, interdire la publicité sur tous les médias, augmenter fortement les taxes et interdire toutes les boissons alcoolisées avant la majorité (achat et consommation), me semblent des mesures évidentes. Elles pourraient être des pistes pour lutter contre ce fléau.
Or, aucune de ces propositions n'est actuellement mise en
œuvre.
La loi Evin de 1991, pour l'alcool comme pour le tabac, a été
progressivement atténuée... par la loi.
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