La flat tax

 La flat tax


De son vrai nom "prélèvement forfaitaire unique", la flat tax est un impôt discret qui a été créé par Emmanuel Macron, dès son arrivée au pouvoir.

Vous allez peut-être vous demander ce que ça vient faire dans ce blog?

Eh! bien, c'est assez simple, en fait.

Il y a des mots qui flottent, comme ça, et que je ne comprends pas toujours très bien. Alors, je m'informe, je cherche et je tente une synthèse, pour m'expliquer à moi-même. Mais aussi pour en faire profiter ceux qui me lisent. Je vérifie toujours les informations plusieurs fois avant de les diffuser.

Parfois, c'est un peu compliqué, parfois, c'est peut-être trop simple. Peu importe, ami lecteur. Passe et reviens, demain ou après-demain!

Bon, alors la flat tax, de quoi s'agit-il?

Auparavant, les intérêts des actionnaires étaient imposés en fonction de la tranche à laquelle ils appartenaient: 45% pour les revenus supérieurs à 150 000€ et 14% en dessous de 27 000€.

Macron a remplacé tout ça par un taux unique, affiché à 30%. Enfin, c'est ce qu'il disait et que répétaient les médias.

Mais c'est faux: dans ces 30% sont déjà intégrés deux autres impôts: la CSG* et la CRDS*, soit 17,2%.

Cela signifie donc que le plus petit contribuable taxé à 14% sur son salaire paie plus que le gros, taxé à 12,8% sur ses dividendes (30% moins 17,2%).

La commission des finances du Sénat a estimé que 1% des ménages les plus riches a capté 44% du bénéfice total de la flat tax et que le gain pour chacun des 100 premiers contribuable est de l'ordre de 580 000€.

Pas mal, non!

* CSG (contribution sociale généralisée) et CRDS (contribution au remboursement de la dette sociale) sont des impôts prélevés sur les salaires, les pensions, les indemnités de chômage(!), les bénéfices et certains revenus de placement et du patrimoine).