mercredi 22 mars 2023

Le sixième rapport d'évaluation du GIEC. Et après?

 

En Europe, le réchauffement climatique est, en moyenne, deux fois plus rapide que dans le reste de la planète. 

La France, en particulier, est déjà à +1,5° contre 1,2° seulement pour le reste du monde. Cela est principalement dû à son exposition aux courants chauds venant des régions tropicales (les alizés).

2022 est l'année la plus chaude jamais enregistrée, avec 3 vagues de chaleur, début juin, à la mi-juillet et en août.

En France, une centaine de communes a été privée d'eau et des restrictions ont été mises en place dans 93 départements sur 101.

Actuellement, les restrictions concernent déjà le tiers des départements, car les nappes phréatiques n'ont pas retrouvé leur niveau habituel.

Les incendies ont brûlé 66 000 hectares. Les Vosges, le Jura et la Bretagne ont été touchés pour la première fois avec une telle ampleur.

Les productions agricoles sont en baisse (30% pour les pommes de terre, 50% pour le foin) et les prix grimpent.

Le sixième rapport d'évaluation du GIEC vient de réaliser la synthèse de la connaissance scientifique.

Les conclusions sont alarmantes, mais il serait encore temps d'agir. 

Nos ministres l'ont bien compris et se sont mis à deux pour commenter.

Le ministre de la transition écologique (il s'appelle Béchu), déclare solennellement que "le déni n'est plus possible."

La ministre de la transition énergétique (elle s'appelle Pannier-Runacher), "salue le rapport du GIEC."

C'est à ce genre de bravoure qu'on savoure l'audace de nos politiques!

L'essentiel du rapport est là:


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