Les Français sont dans la rue, le Rassemblement national se tait.
Pourquoi?
La réponse est arrivée sur France 5 hier soir, après les manifestations qui ont mobilisé plus de 1 million de personnes selon la police et 3 millions et demi selon les syndicats.Jordan Bardella, président du Rassemblement national, était invité.
Pour lui, les choses sont simples: il manquerait 12 milliards d'euros par an pour équilibrer le budget des retraites, il suffit de les prendre aux étrangers qui sont en France.
Le fonds de commerce du parti est de retour: "la préférence nationale."
Trois amendements, préparés par son parti, mais non votés par manque de temps, détaillent le mécanisme:
- Amendement 17832: "Réserver les allocations familiales aux foyers dont au moins un des deux parents a la nationalité française."
- Amendement 19982: "Réserver les allocations familiales aux foyers dont la personne qui assume la charge effective et permanente des enfants est de nationalité française."
- Amendement 15878: "Le bénéfice des prestations familiales doit être réservé aux Français et aux ménages dont au moins un des parents est français, car les politiques en faveur de la famille sont le moyen de soutenir les familles qui éduquent les enfants."
"Ces services de financement permettront de financer le déficit de retraites justes et équitables, que nous proposerons à la représentation nationale."
Les journalistes, stupéfaits, ont esquissé quelques remarques:
"Mais ils ont cotisé pour leur retraite et vous ne la versez pas?"
"Pour vous, les étrangers sont des gens qui n'éduquent pas leurs enfants?"
Le neveu de Marine Le Pen, dont les ascendants sont italiens et algériens, n'a pas sourcillé:
"Gouverner, c'est choisir. Croyez-moi, on va faire beaucoup d'économies!"
Même Rachline n'aurait pas osé!
Et, bien sûr, ce sont ces pourris qui règnent sur le huit-trois, 6 voire 7 députés sur 8, un dizième de leur contingent national, pour notre seul département.
RépondreSupprimerLa plaie coloniale suppure encore 60 ans après la fin de la guerre, jamais nommée, et en plus cette gale ses transmet à-travers les générations.
Mais que faire dans ce territoire perdu, abandonné aux ressentiments.
A l'assemblée, le RN met des costumes et il se tait.
RépondreSupprimerA Fréjus, le RN regarde ses montres de luxe et il se tait.
A la télé, le chef RN ressort les vieilles ficelles.
Les plus modestes qu'on veut faire bosser plus longtemps, tout en étant toujours mal payés, finiront par comprendre.
A condition qu'on les écoute et qu'ils nous entendent.