Le capital et le travail sont à l'origine de ce que les
économistes appellent la valeur ajoutée, c'est à dire la richesse
produite.
Il me paraît essentiel de bien connaître l'évolution de cette
richesse dans le temps, ainsi que la façon dont s'effectue le
partage.
Elles sont, pour une bonne part, à l'origine des mouvements sociaux
récents et probablement de ceux qui attendent Macron.
Les salariés ont perdu 3 pour cent tous les 10 ans, en moyenne,
depuis 1980.
Pourquoi la répartition capital/travail a-t-elle bougée, au détriment des travailleurs?
La première explication vient de l'automatisation et du développement de l'intelligence artificielle qui provoquent une baisse du prix des machines.
Sur cette base "technique", se greffent:
- une augmentation du rendement du capital (le profit), qui s'oriente davantage vers les actionnaires,
- une augmentation des marges,
- une diminution des taux de syndicalisation,
- et conséquemment, un affaiblissement du pouvoir de négociation des salariés.
Une correction de cette distorsion est indispensable pour préserver le bien être de tous et l'équilibre du pays.
Bien plus que "les étrangers qu'il faudrait renvoyer chez eux", c'est la modernisation des moyens de production, la faiblesse de la syndicalisation et la cupidité de certains dirigeants qui expliquent en grande partie la perte du pouvoir d'achat.
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