La ruralité ressent l'abandon et le déclassement, depuis la fin des "30 glorieuses" avec les phénomènes conjugués de la désindustrialisation, de la mondialisation et de l'abandon des services publics.
De 1980 à 2013, l’État a fermé 36% des bureaux de poste, 28% des gares, 24% des écoles, 13% des gendarmeries, 48% des maternités et 4% des hôpitaux.
Dans le même temps, les paysans n'arrivent plus à vivre de leur métier et les maires des communes de moins de 3 000 habitants (90% des communes), courent après des médecins introuvables.
Pour les médecins, les solutions pourraient être les suivantes:
En urgence, l’État doit subventionner les communes souffrant de désert médical pour installer des maisons de santé communales avec des soignants fonctionnaires territoriaux.
Comme pour d'autres soignants, il doit supprimer le conventionnement des praticiens en zone tendue, pour inciter à des installations plus périphériques.
A moyen terme, il faut augmenter le nombre de médecins généralistes:
- en supprimant réellement le numerus clausus,
- en augmentant les effectifs de cette spécialité,
- en donnant de véritables bourses d'études aux étudiants en médecine contre l'engagement d'une installation d'une dizaine d'années en désert médical.
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