L'an dernier, l'Agence Internationale de l’Énergie avait annoncé
qu'il fallait impérativement cesser de lancer des projets d'exploration
et d'exploitation de pétrole et de gaz, pour limiter le réchauffement à
1,5°.
En cinq ans, les vingt-cinq premières banques européennes ont néanmoins déboursé
357 milliards d'euros, pour financer des sociétés gazières et minières.
BNP Paribas, le Crédit Agricole et la Société Générale font partie des cinq plus gros financeurs.
Le Crédit Mutuel et la Banque Postale sont les seuls à restreindre leurs financements en France.
Vingt-quatre de ces vingt-cinq premières banques se sont réunies, sous le doux nom "d' Alliance bancaire pour Net Zéro".
Ce groupement, sous l'égide des Nations unies, s'est donné pour objectif d'atteindre la neutralité carbone en 2050, en harmonisant ses pratiques.
Il faudrait que cette alliance se réveille!
Depuis la guerre d'Ukraine, la finance s'assoit sur le GIEC et courtise les fabricants d'armes.
La Commerzbank soutient l'armement allemand.
Les Dassault et Thalès français ont fait un bond de 20% à la bourse.
Le cours des fabricants d'éoliennes, qui manquent de matériaux, a baissé d'autant.
Le monde brûle et les banques regardent ailleurs.
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