Le dispositif MaPrimeRénov' aide à la
rénovation énergétique des logements.
C'est un moyen
essentiel pour lutter contre le réchauffement climatique et
pour protéger le pouvoir d'achat des habitants.
L'aide est
dégressive et varie en fonction des revenus des
propriétaires.
L'objectif annuel que s'était fixé le
gouvernement en 2021, en lien avec ceux de la Commission
Européenne, était de 500 000 logements.
Bingo! 644 000 logements ont été
concernés et le gouvernement est fier de lui.
Mais est-ce véritablement une réussite?
Pas du tout, hélas!
Alors qu'il était prévu de sortir 80 000
logements de la précarité, seuls 2 500 ont quitté le statut
de passoires thermiques (classés F ou G dans le diagnostic
de performance énergétique), soit 0,39% du total des
logements subventionnés.
En versant en moyenne 3 200 € par
logement, on a seulement effectué des débuts de rénovation
(changement de fenêtres ou de chaudière ou de poêle à
bois...). Or, le coût moyen d'une véritable restructuration
est de l'ordre de 18 000 €.
Pour être efficace, il faudrait
augmenter les aides publiques (2 milliards d'euros), de façon beaucoup plus significative.
Ce n'est pas le choix du gouvernement. Cette année, il va réduire de 80 000 à 20 000 les
rénovations performantes.
Comme il y a environ 5 millions de
passoires thermiques en France, à ce rythme-là, il faudra
250 ans pour tout isoler.
L’État, qui a déjà été condamné l'an
dernier pour son inaction climatique, prépare sa récidive.
On va dans le mur... énergétique. C'est un échec, pour
le pouvoir d'achat, pour les habitants et pour le climat!
Pour les candidats et les électeurs qui
l'oublient ou ne le savent pas: l'Antarctique et l'Arctique
n'ont jamais été aussi chauds à cette période de l'année.
La
sécheresse gagne différentes régions de France en ce moment et les restrictions d'eau débutent dans l'Est du pays.
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