Elon Musk est l'homme le plus riche du monde. Sa fortune est
évaluée à 311 milliards de dollars. On connaît les voitures
électriques Tesla, ses fusées SpaceX et son projet de TGV
Hyperloop devant rouler à 1200 km/h, mais ses entreprises sont
multiples.
D'après le directeur du programme alimentaire des Nations Unies,
on pourrait sauver en urgence, 42 millions de personnes avec 6
milliards. Il a sollicité les milliardaires du monde entier pour
qu'ils cèdent un petit bout de leurs fortunes.
Cet argent "ne résoudra pas la faim dans le monde"
a-t-il déclaré, "mais cela empêchera l’instabilité
géopolitique, les migrations massives et sauvera 42 millions de
personnes au bord de la famine".
Ces 6 milliards correspondent à 2% de la fortune d'Elon Musk qui n'a pas dit non, mais souhaite en discuter.
S'il finit par donner quelques sous aux pauvres, on ne va pas
s'en plaindre.
Mais quand la fortune d'un seul homme équivaut au budget annuel
de la France, on est bien obligé d'admettre que quelque chose ne
tourne pas rond dans cette mondialisation!
Pendant la pandémie, la fortune des milliardaires (ils sont 2 189) a dépassé les 1 000 milliards avec une hausse de 42,5% en deux ans.
En France, nos milliardaires sont un peu moins riches mais ils se débrouillent pour éviter de payer trop d'impôts: 37 des 50 plus riches familles françaises sont présentes au Luxembourg.
La charité n'est jamais la solution, même si elle peut aider ponctuellement.
C'est par un impôt exceptionnel que l'on pourrait redistribuer les énormes gains générés à l'occasion de la pandémie et par une refonte complète de la fiscalité que l'on doit compenser les effets de la crise, dans la durée.
En France, après avoir fait des cadeaux aux plus riches en 2017,
Jupiter ne veut pas bouger et songe plutôt à facturer la crise aux
99% restants. Y compris aux plus pauvres qui attendent toujours
les effets du ruissellement.
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