Alors que la COP 26 débute, on doit hélas constater que les bilans écolos du monde et de notre gouvernement restent en deçà des besoins.
Les experts des Nations unies chargés de l'environnement viennent de publier leur rapport (Production Gap Report).
Ils ont constaté que les quinze plus grands pays producteurs "prévoient de produire, en 2030, deux fois plus de combustibles fossiles que ce qu'il faudrait pour limiter le réchauffement à 1,5°."
Les
gouvernements du monde subventionnent de surcroît ces énergies,
à hauteur de 9,5millions d'euros par minute, avec de
l'argent public.
En France, tout se passe
comme si Macron avait conscience de ses insuffisances et
misait tout sur le nucléaire pour s'en sortir.
Notre pays a augmenté son soutien aux
énergies fossiles de 17% entre 2017 et 2019, par rapport à
2014-2016.
Tout le contraire de ses partenaires du G20 qui ont effectué une baisse de 9% pour les mêmes périodes.
Le tribunal
administratif a condamné l’État pour inaction climatique en
février et vient d'ordonner la réparation des préjudices causés
par son inaction.
Le Conseil d’État lui a demandé d'agir pour réduire les gaz à effet de serre de 40% avant 2030 et l'a condamné à 10 millions d'euros pour ne pas avoir lutté assez efficacement contre la pollution de l'air.
En France, la
population enzemmourée a la tête ailleurs et semble accepter les
déclarations emphatiques du président.
Mais à Glasgow
des militants réagissent. Ils ont défilé dans les rues en
brandissant des pancartes "Urgence climatique, Macron
coupable", accompagnées de sa photo.
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