A Glasgow, prendre des mesures pour limiter très vite les rejets de gaz à effets de serre des voitures, était une des priorités annoncées par Boris Johnson.
Un accord a bien été signé hier, car il ne fallait pas perdre la face.
Il s'agissait de"faire en sorte que toutes les ventes de voitures et de camionnettes neuves soient à zéro émission dans le monde d’ici à 2040, et au plus tard en 2035 sur les grands marchés."
Parfait!
Le problème, c'est que six constructeurs seulement se sont engagés aux côtés de 32 pays seulement.
La France n'a rien signé, ni comme État ni comme constructeur.
Pour refuser leur engagement, les décideurs ont marqué leur hésitation face à la contrainte du 100%, qu'elle soit d'hydrogène ou d'électricité. Pour cette dernière, beaucoup ont prétexté que les pays les moins développés n'étaient pas encore en mesure de s'électrifier et qu'il fallait donc conserver des véhicules à moteurs thermiques.
Notre président n'a pu s'empêcher de faire du "en même temps" en arbitrant en faveur des véhicules hybrides. Lors de son allocution de mardi, il a pris le temps d'évoquer les centrales nucléaires, mais il a oublié de nous parler de la bagnole!
Tout cela n'est pas très rassurant sur la façon dont Macron semble aborder la crise climatique, au moment où il va présider l'Union européenne...
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