mardi 9 novembre 2021

Quand l'hôpital se fout de la charité

 

Masquelier a pris pour habitude de rendre l’État responsable de beaucoup de choses.

L’État qui "cherche à faire des économies sur le dos des communes" (2017).

L’État "qui nous demande toujours plus mais se désengage"(2018).

En 2019, il évoque "la bonne volonté des maires, à qui l’État ne fait aucun cadeau."

"L'état bureaucratique engourdi par ses faiblesses" (2020).

L'état dont il "dénonce avec vigueur les carences" en 2021.

Et puis, ces derniers jours, il met le paquet, à propos de la fermeture des urgences de nuit de l'hôpital de Draguignan, qui ne sera pas sans conséquences sur celles de Fréjus.

Pour lui, il s'agit de "renvoyer l'État face à ses responsabilités."

Il attaque entre autre"la bureaucratie sanitaire mise en place par l'État" et "les approches comptables de l'ARS."

Un peu facile de toujours accuser l'état!

L’État, c'est un peuple, un territoire, mais c'est aussi une autorité qui gouverne.

Et ça, Masquelier semble l'oublier un peu vite. En particulier pour l'hôpital.

Les difficultés de l'hôpital, qu'il met sur le dos de l’État, sont d'abord dues à ses amis politiques et aux textes qu'ils ont concoctés:

- les anciens amis, Pompidou, Guichard et Boulin (UDR), qui ont inventé le numérus clausus limitant le nombre de médecins, obligeant à fermer des urgences, des lits et créant les déserts médicaux,

- les plus récents, comme Bachelot, Fillon et Sarkozy (UMP), qui ont créé les ARS et "ses approches comptables", tout en mettant l'hôpital public dans l'état que tout le monde a pu observer à l'occasion de l'épidémie,

- et enfin l'ami actuel, Xavier Bertrand, candidat à la présidence de la République, qui a géré la santé en étant trois fois ministre, et que Masquelier soutient pour la primaire de son parti (LR).

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