On fête aujourd'hui le cinquantième anniversaire de la mort de Georges Pompidou. Pourquoi pas?
"Une" des journaux, programmations spéciales sur les chaînes de télé, la grande histoire, la petite histoire, celui qui est enterré sobrement dans un petit village des Yvelines, est ressorti de son oubli.
La Pompidoumania déferle.
Les médias nationaux revisitent les années 60. Même notre
unique journal local s'y met!
En ayant lancé la phrase mémorable,"Arrêtez d'emmerder les Français ! Il y a trop de lois dans ce pays", Pompidou a définitivement inspiré Masquelier et Lisnard.
Le maire de Cannes y va de son couplet: "De 1962 à 1968, c'est vraiment Pompidou qui gouverne... C'était lui le taulier." On verra demain que sur l'école, Lisnard s'est complètement planté et que Pompidou n'était pas le taulier, loin de là.
Mais bon, c'était mieux avant: les "Trente glorieuses", le Concorde, le TGV, les voies sur berges, la bagnole, le nucléaire, la Renault 5, Beaubourg, César et Rosalie, les cabines téléphoniques...
On agite la nostalgie avant les élections. Des fois que les
vieux voudraient voter RN, on ne sait jamais. Même chez nous!
Le prof de latin, cigarette au bec, est dans les mémoires. Un
ancien de chez Rothschild, comme Macron.
"Les peuples heureux n’ont pas d’histoire, je souhaiterais que les historiens n’aient pas trop de choses à dire sur mon mandat", déclara-t-il peu avant sa mort.
Alors bien sûr, le côté lettré de ce président érudit et poète, me fait oublier Sarkozy et quelques autres.
Mais quand même, en matière d'école et de démocratie et de
démocratie à l'école, il y a de quoi dire...
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