Immigration: les imposteurs

 

Depuis quelques décennies et de façon croissante, que cela soit dit ou sous-entendu, l'immigration est au centre des débats publics et de toutes nos élections.

Les Européennes de juin n'y échappent pas.

Certains Français sont contre.

Ils construisent l'essentiel de leur projet d'avenir sur leur opposition au phénomène.

Comment empêcher l'arrivée des étrangers? 

Comment les priver des avantages acquis par l'effort de nos anciens? 

Comment s'en protéger? 

Comment les expulser?

C'est sur ces bases-là, que des Français vont voter pour la liste d'une petite fille de Jean-Marie LE PEN (Marion MARECHAL) ou du concubin d'une autre petite fille du même Jean-Marie LE PEN (Jordan BARDELLA).

Comme on n'est plus à un paradoxe près, la première est mariée avec un étranger et la deuxième est la concubine d'un Français descendant d'un Italien et d'une Algérienne. C'est la submersion et le grand remplacement dans la famille!

Peu importe les projets économiques, sociétaux, politiques. Ils sont à géométrie variable, épousent l'air du temps et disent tout et son contraire.

Alors, Europe ou pas Europe, euro ou pas euro, peine de mort ou pas peine de mort, retraite à 60 ans ou pas, double nationalité ou pas, IVG ou pas, PAC ou pas PAC, subventions aux énergies renouvelables ou pas... 

Pour ces Français, l'essentiel, c'est qu'ils les mettent dehors!

Et pourtant, il n'y a pas à être pour ou contre les migrations. 

Tous les démographes sont d'accord sur ce point: le phénomène est inéluctable.

La seule question qui vaille est: comment réussir ce brassage des populations, pour qu'il soit un avantage pour tous?