jeudi 3 février 2022

Non à la ligne nouvelle de la SNCF (3/5)

 Suite de l'analyse du dossier de l'enquête publique

 

 Des questions sans réponses, pour l’étude d’impact présentée pour les phases 3 et 4 du projet

Une directive européenne impose une étude d’impact sur la globalité du projet.
Or qu’en est-il?


On nous affirme, en préambule, à propos de la pièce G de 87 pages qui présente des « éléments d’information sur les sections de lignes nouvelles (sic!) ». 

Ces pluriels voudraient-ils dire qu’il y aurait plusieurs lignes nouvelles ?


”Cette pièce ne fait pas partie à proprement parler du Dossier d’Enquête Publique et de son étude d’impact” est-il écrit.
Mais alors, quelle est l’utilité de ces 87 pages? 


Où est donc l’étude d’impact obligatoire sur l’intégralité du projet?


Que sont devenues les réponses aux commandes des ministres BORNE et DJEBBARI?


Que deviennent les phases 3 et 4 du projet? Pourquoi ces termes ne figurent-ils plus dans le projet ? 

Est-ce la raison du curieux pluriel signalé ci-dessus?


Et dans ces conditions pourquoi nous l’avoir caché pendant toute la négociation de 2019 à 2021 ?


Pourquoi laisser les maires continuer à délivrer des permis de construire dans ces zones promises à l’expropriation?


Pourquoi laisser dans l’incertitude les propriétaires de maisons inscrites dans le fuseau ?


Pourquoi les préfets s’évertuent-ils alors à vouloir faire inscrire, malgré le refus des collectivités concernées, le passage des portions de cette ligne nouvelle dans les SCOT ou les PLU?


Est-ce une tentative pour fermer toute possibilité de remarques de la part des habitants des départements côtiers de la région, pourtant durement impactés, si ce projet voit le jour?


En dépit de ce diktat, nous ferons les remarques qui s'imposent, dans les deux prochains articles.

Le document ci-dessous représente le fuseau prévu dans l'Est-Var. Il est flou, mais c'est celui qui est mis à la disposition du public, pour l'enquête.

               


                                                                                        La suite, demain.

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