Ce blog est écologiste et social. Il se donne 2 objectifs:
Informer les citoyens de l'agglomération de Fréjus/Saint-Raphaël pour favoriser leur participation à la gestion des affaires publiques.
Agir politiquement sur les sujets dont dépend l'équilibre de la biosphère: rupture climatique, dégradation de la biodiversité, meilleur équilibre du temps, des savoirs, des fruits du travail et lutte contre les extrêmes droites.
Contact: frejusencouleurs@laposte.net
vendredi 11 février 2022
La préservation des océans
Le rapport spécial du GIEC de
2019 nous rappelle:
- que le niveau des mers a monté de 15 cm au cours du XXème
siècle,
- que les eaux marines sont de plus en plus acides et que
l'acidité détruit le vivant,
- que les villes côtières du monde entier doivent
s'organiser pour préserver l'avenir et le reste de la
planète,
- que les cyclones et les tempêtes sont de plus en plus
fréquents.
J'évoquais hier le rôle central joué par les puits de
carbone, que certains envisagent de recréer artificiellement
pour limiter le réchauffement.
On
oublie que l'océan, qui occupe les trois quarts de la
planète, est un des principaux puits naturels de gaz à
effet de serre.
Il
absorbe à lui tout seul, la moitié du CO2.
Les
algues, comme toutes les plantes, fixent le carbone. Elles
le stockent dans les profondeurs, quand elles meurent.
Protéger
la mer, c'est protéger la terre et limiter le
réchauffement.
L'océan
est menacé depuis longtemps par les pollutions et la surexploitation due à la pêche reste une
préoccupation majeure de tous ceux qui ont le souci du
vivant. Il
est aussi l'espace où transitent 95% des marchandises
avec les risques inhérents à cette utilisation de la mer.
Une autre menace existe au fond
des mers qui est avant tout, pour beaucoup de marchands,
une fantastique ressource minière potentielle.
Les abysses seraient pleins de richesses, et en
particulier de métaux rares.
Or la FRANCE possède la deuxième plus grande bande
de mer au monde, sur laquelle elle dispose de
l'exclusivité d'exploitation des ressources.
Le One Ocean Summit réunit
en ce moment une quinzaine de chefs d'Etat et les plus
éminents chercheurs sur ce sujet, à BREST.
Certains d'entre-eux refusent que l'on commence à
exploiter les fonds marins avant de mieux le connaître. En
effet, les trois quarts des espaces, à plus de 4000 mètres,
sont encore inconnus.
Certains
revendiquent d'élargir les zones protégées de l'océan.
C’est une fausse bonne solution.
D'autres,
comme Joachim CLAUDET, directeur de recherche au CNRS,
ont des exigences plus fortes.
Ils
revendiquent, au contraire et à juste titre, de faire de
l'océan tout entier une zone protégée et de n'autoriser
les exploitations que dans des espaces bien définis.
Je
crains qu'ils ne soient pas suivis.
Sur
tous ces sujets, MACRON parle encore "d'exploration".Souhaitons qu'il ne pense pas trop vite "exploitation".
On verra bien si il est réélu...😇🤣
RépondreSupprimer