Refroidir, nourrir et éduquer

 Dans les 30 ans qui viennent, la planète subira à la fois le
réchauffement climatique et l'augmentation de sa population, qui passera
de 8 milliards à 10 milliards.

Ces 2 phénomènes conjugués ne seront pas sans conséquence sur la
sécurité alimentaire des populations.

Aujourd'hui, plus de 2 milliards d'individus n'ont pas accès à l'eau
potable en permanence.

En Afrique, la mortalité annuelle des enfants de moins de 5 ans est de
l'ordre de 800 000.

En Inde, 38% des enfants du même âge voient leur vie menacée par un
retard de croissance lié à la malnutrition.

A l'opposé, on approche des 700 millions d'adultes obèses dans le monde
(8 millions en France).

L'hypothèse d'un réchauffement climatique de 2°, hélas fort probable,
conjugué à l'activité humaine provoquerait une dégradation des terres
cultivables. Le rendement des cultures serait impacté de façon
considérable: moins 46% pour le blé et moins 19% pour le riz, par exemple.

Cela entraînerait une hausse des cours, catastrophique pour les plus
pauvres, d'abord en Afrique et en Asie, avant de se généraliser à
l'ensemble du globe.

Qu'on le veuille ou non, les migrations de survies ont de beaux jours
devant elles.

Les solutions passent par la limitation du réchauffement (baisse de rendement des cultures) et
par l'éducation (le taux de fécondité diminue avec la scolarisation des
filles).

On est loin des zemmoureries répétées inlassablement sur les ondes et qui
semblent plaire au plus grand nombre!