Pour tenter de limiter le dérèglement climatique, la France s'est engagée à réussir la neutralité carbone en 2050.
Cela impose de décarboner tous les grands secteurs consommateurs d'énergies fossiles qui couvrent, encore aujourd'hui, les deux tiers de nos besoins.
C'est donc l'électricité qui assurera l'essentiel de nos besoins, en particulier dans les transports et le bâtiment.
Dans ces conditions, les énergies renouvelables seront
incontournables. Elles représentent aujourd'hui environ 19% de
nos besoins, dont 8% pour l'éolien, et devront atteindre 32% en
2030.
Quand vous vous interrogez sur les idées politiques d'un interlocuteur, parlez-lui donc des éoliennes!
Sans cherchez davantage, vous saurez quel est le courant de
pensée auquel il se rattache.
A gauche et chez les écolos, évidemment, on est pour, pourvu
que le bruit ne gêne pas et que les implantations associent les
populations.
Plus votre interlocuteur sera contre, plus il sera à droite, comme les politiciens. Essayez, vous verrez!
Nathalie
Kosciusko-Morizet, ministre de l'écologie sous Sarkozy,
décide l'installation d'éoliennes à terre et en mer à la suite du
Grenelle de l'environnement. Elle a disparu
du paysage politique.
Emmanuel Macron préfère le solaire, source "de moins de
nuisances".
Michel Barnier exprime en douceur "son scepticisme" lors de ses vacances en Vendée.
Xavier Bertrand, plus virulent, accuse les éoliennes de "perturber la vie des gens" pour conclure que "l'éolien, y en a marre!"
Eric Ciotti monte d'un cran avec sa proposition de loi n° 2781 visant à "maîtriser le développement de l'éolien."
Quant à Marine Le Pen, en pleine tempête, elle déclare: "Élue
présidente, je déconstruirai immédiatement les chantiers
éoliens à terre et en mer et supprimerai toutes subventions à
l’éolien."
On attend avec impatience une déclaration du Zemmour pour
faire péter l'échelle de Beaufort!
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