Nous ingurgitons tellement de substances artificielles que l'on est en droit de se demander si elles ne pourraient pas, à terme, faire muter nos descendants.
Rappelons qu'une espèce se caractérise essentiellement par trois critères: les individus sont semblables physiquement, ils ne se reproduisent qu'entre-eux et leurs descendants prolongent cette interfécondité.
Comme pour toutes les espèces vivantes, plantes ou animales, il y a trois possibilités liées à l'évolution.
L'extinction
Quelles que soient les périodes géologiques considérées, depuis que la Terre existe, presque toutes les espèces ont disparu.
Les fossiles en sont souvent les témoins.
Un des objectifs de ce blog consiste à tenter d'évoquer ce risque d'extinction, en proposant de prendre à temps les mesures permettant d'éviter le désastre.
L'adaptation
Même en vivant dans un environnement délétère, quelques-uns parmi nous réussiraient à produire de nouveaux enzymes capables d'éliminer les toxiques.
Il faudrait que notre espèce bénéficie de mutations à effets positifs pour survivre. En quelques dizaines de générations, de rares individus, capables de se reproduire, seraient capables de survivre.
Y aura-t-il assez de générations pour que ce processus évolutif et lent aille à son terme et peut-on en conclure que ces rescapés auraient eu de la chance?
La formation d'une nouvelle espèce
Nous aurions ainsi des mutants survivants, capables de se reproduire entre eux et éventuellement seulement entre eux.
Ils seraient à l'origine d'une nouvelle espèce.
Cette suite de l'évolution pourrait aussi ne pas être "naturelle"et dépendre de chercheurs dans les laboratoires.
La suite, demain.
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