Aujourd'hui, c'est le dernier jour de la COP 29.
Cette conférence sur le changement climatique a débuté le 11 novembre dernier, à Bakou, en Azerbaïdjan.
Qualifiée par beaucoup de " COP financière", elle devrait
permettre aux pays riches et aux pays pauvres de trouver un
accord, pour fixer le montant de l'aide apportée par les premiers
aux seconds.
Il s'agit de développer les énergies bas carbone et d'aider les pays pauvres à s'adapter au changement climatique.
Ces derniers réclament 500 à 1000 milliards par an.
Mais l'Union européenne ne veut pas faire de trop belles promesses, parce que
son économie est en berne et que les climato-sceptiques populistes
sont de plus en plus puissants.
On sait, bien sûr, que les riches sont responsables du
réchauffement et que les pauvres sont les premiers à en pâtir. Même les plus égoïstes devraient réfléchir à deux fois avant de refuser
les aides: sauver les pays pauvres, c'est se sauver soi-même, car nous
sommes tous sur la même Terre.
L'Union européenne, les États-Unis et le Japon sont les principaux contributeurs et les micro-pays des petites îles les premiers demandeurs. Ils savent, en effet, qu'ils vont disparaître noyés par la montée des eaux, si on ne les aide pas.
Les principaux chefs d'état et de gouvernement ont été absents: Biden, le roi Charles, Olaf Scholz, Poutine, le néerlandais Schoof, le Brésilien et beaucoup d'autres.
Macron non plus n'était pas là, pour condamner l'offensive
militaire du pays d'accueil contre les séparatistes arméniens. Il
en a profité, hier, pour traiter de "cons" les Haïtiens
dont le pays est progressivement passé aux mains des gangs.
Les dirigeants de Papouasie-Nouvelle-Guinée ne sont pas venus non
plus, qualifiant ces négociations de "perte de temps totale"
par manque de "soutien rapide aux victimes du changement
climatique."
A quelques heures de la fin, aucun chiffrage n'est proposé.
Les pays riches n'ont manifestement pas envie de s'acquitter vraiment de la dette climatique et semblent de plus en plus enclins à la considérer comme une simple aumône.
Résultat de la COP, ce soir aux infos.
Enfin, si la presse en parle.
L'Azerbaïdjan, c'est loin. Et finalement, tout le monde se fout de la COP.
Bonjour, c'est vrai que, selon le GIEC, les 3,3 milliards d'humains les plus menacés sont concentrés dans la zone équatoriale et majoritairement en Afrique et dans les "Indes" donc ... pourquoi payer pour ces humains de "seconde zone" ?
RépondreSupprimerLes cyniques qui gouvernent l'Occident vont plutôt renforcer les murs censés nous protéger, en plus ça améliorera le sacro-saint PNB, seule mesure de leur hubris.