Bonnemain aime le train 2/3

 

 Bonnemain se trompe

 

Bonnemain soutient la Ligne Nouvelle Provence-Côte d'Azur (LNPCA) en répétant l'argumentaire de la SNCF et de Muselier, à qui il fait du pied de façon de moins en moins discrète.

A-po-li-tique le bougre. Mais dans un an, il y a la municipale... et le Grand Président de Région ... Il rêve.

Bonnemain est "résolument favorable à la LNPCA" parce que "s'y opposer relève d'une attitude rétrograde." 

Bonnemain ne sait pas que construire une nouvelle ligne de TGV n'apportera rien de bon à notre agglomération.

La ligne actuelle, une fois remise en état et modernisée, peut sans problème supporter le trafic actuel et futur. Nous l'avons démontré il y a une dizaine d'années.

Les calculs en termes de bénéfices/coût ne parlent que de "gain de temps" et de "progrès." Elisabeth Borne, quand elle dirigeait le gouvernement "souhaitait travailler main dans la main avec les élus locaux."

Bonnemain n'a pas compris ce que cela signifie: le contribuable fréjusien devra donc participer. Cela a d'ailleurs déjà commencé.

Bonnemain est donc pour augmenter nos impôts, afin de gagner 45 minutes sur Paris/Nice avec des TGV qui ne s'arrêteront plus à Saint-Raphaël.

Bonnemain n'a pas compris qu'il s'agira de créer des sections de Ligne Nouvelle, là où la SNCF pense qu'il ne serait pas possible d'utiliser la voie existante. 

Les sommes engagées sont considérables car les contraintes permettant de rouler à plus de 300 km/h sont nombreuses: lignes droites importantes, larges courbes, faibles pentes, difficultés à contourner les zones naturelles (l'Estérel sera traversé en tunnel) ou de cultures (vignes...), déforestation, perturbation d'écosystèmes et de la biodiversité.

Bonnemain n'a pas compris que les temps ont changé. La Terre se dérègle et le productivisme basé sur la triplette technologie-croissance-marché est révolu.

Son choix "relève d'une attitude rétrograde."