vendredi 29 novembre 2024

Le conseil municipal de Fréjus du 26 novembre 2024

 

Les conseils municipaux se suivent et se ressemblent à Fréjus.

L'ambiance:

Poussin, candidat LFI et auto-proclamé "union des écologistes et de la gauche" en 2020, est une nouvelle fois absent. 

Il donne procuration à Sert, l'ancien premier-adjoint Rassemblement national, qui est isolé dans son coin.

Fradj, Campofranco, Fernandes (droite), sont absents et non représentés.

Soler ne dit pas un mot, mais vote comme le RN.

Icard, ancien cadre de la ville, et Bonnemain "tête de gondole" de son groupe de droite, prennent de temps en temps la parole. Michelan, ancienne cadre de la ville, les approuve.

Rachline, avec tout le tact qu'on lui connaît, n'hésite pas à envoyer promener Bonnemain, qui encaisse: "Il suffit d'apprendre à lire", "vos arguties d'avocat", "le caractère amateuriste (sic) de vos commentaires", calmez vous monsieur Bonnemain." "vous faites du blabla..."

Parfois, le conseiller municipal s'insurge, à juste titre. Par exemple contre l'appel d'offre de l'hôtel de la Base Nature, qu'il qualifie d'insincère, et refuse de prolonger la mise à disposition du terrain pour une durée supérieure à 70 ans.

Le folklore:

Les micros en panne font dire à Bonnemain qu'il "y a de mauvaises ondes." Rachline rétorque qu'autour de lui, "c'est incontestable."

Le scénario est le même chaque fois que l'on parle du budget. Bonnemain et Sert le font remarquer à juste titre.

La ville joue sur les effets d'annonce avec renfort de publicité dans le bulletin communal et dans la presse locale: on donne l'impression à la population que l'on fait beaucoup de choses et puis:

Rien. 

Ça finit en eau de boudin et en statue de Johnny.  Que du tapage, pour rien.

On retire les crédits, on diminue les budgets, on reporte les projets, tels que:

- les méga-écoles-catastrophes de la Baume,

- la plateforme romaine, 

- le skate parc de la Base Nature,

- les programmes d'économie d'énergie et beaucoup d'autres effets d'annonce.

Longo, adjoint aux finances a du mal à nous faire avaler que c'est à cause "des procédures", "qu'il faut les avis de tout le monde", "de la DRAC", "qu'il faut relancer" , "y'a un avis défavorable de l'architecte des Bâtiments de France," "Les investissements sont juste décalés..."

Enfin, tout ça c'est de la mauvaise gouvernance.

Le moment important:

Nous le devons à Icard, qui a épluché en détail les décisions modificatives du budget. Sert, de façon succincte a complété, dans la même direction, les observations de l'ancien cadre territorial. "Curieusement", c'est Bonnemain qui sera la vedette du journal le lendemain.

Pour le fonctionnement:

Icard relève une augmentation de 7% des charges financières qui sont la conséquence des emprunts à taux variables (310 000 € d'intérêts). 

Il affirme que la ville est "en difficulté pour le paiement des dépenses courantes."

Pour l'investissement:

"La commune n'est plus en état de faire face à son nécessaire développement."

Il note le "recours à un usage intensif des lignes de trésorerie."

Un emprunt relai de 4 millions qui devait être remboursé, ne l'est pas.

La ville est obligée de diminuer ses investissements pour minorer l'endettement. 

Rachline avait annoncé un désendettement de 1,8 million à la fin de l'année. Il n'en est rien.

Pire, la dette continuera à augmenter de 1 million et la capacité d'auto-financement n'existe quasiment plus.

Loin du conseil et pour information, le Blog, lui, se porte bien:

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