Il tire ses dernières cartouches sur les profs

 Vous le connaissez, celui-là!

Il est venu vendredi soir à Saint-Raphaël, à l'invitation de Masquelier.

Accent populiste et discours démagogique, dans une salle de vieux qui lui était tout acquise.

Belle occasion de taper sur l'école et ses maîtres, sans possibilité de réponse, puisque la salle n'a pas eu la parole.

Si vous êtes enseignant et que vous ignorez ce que la droite pense de vous, écoutez-le!

Masquelier, le type qui s'est associé au Rassemblement National, appelle ça préparer "l'avenir de la France".

"On me dit y'a pas assez de fonctionnaires dans l'Education nationale.

Mais c'est d'une démagogie invraisemblable!

Le statut de professeur des écoles... Je dis des faits.

C'est 24 heures par semaine. Mais ce qu'on ne dit pas: 6 mois de l'année...

Eh! oui. Parce qu'entre les vacances et les week-ends...

J'veux bien, y faut préparer les cours (pause, mimiques, se tortille sur son fauteuil). Maternelle grande section (rires dans la salle).

Je sais qu'y faut corriger les copies. Je sais qu'c'est un boulot difficile.

Mais y faut dire la vérité maintenant: nous n'avons pas les moyens d'avoir un million d'enseignants.

Y'a des centaines de milliers d'enseignants compétents, dévoués et merveilleux...

Mais y'en a qui choisissent le boulot pour des mauvaises raisons... J'vous dis les choses telles que j'les connais.

Et si on vous l'dit pas, moi, je vous l'dis.

J'ai fait le 1 sur 2. Y'en a un seul depuis De Gaulle qui a réduit le nombre de fonctionnaires. C'est moi!

155 000 en moins."

La suite demain.