Épidémie à Fréjus

 

A Saint-Aygulf, c'est le branle-bas! Un collectif vient d'alerter le Blog (collectif.rives.dor@gmail.com):

- 30 août, des riverains du gymnase Auzerau apprennent que l'espace vert qui borde le gymnase va être supprimé pour faire un parking. Ils alertent le maire et créent un collectif en urgence.

- 31 août, des bulldozers entrent en action dans l'enceinte du gymnase Auzerau: un accès est ouvert boulevard Berlioz.

- 1er septembre, à 8 heures, les engins décaissent les arbres.

                                             

                                Travaux de terrassement et ouverture du futur parking boulevard Berlioz

- 1er septembre à 10 heures, la ville installe un panneau pour annoncer les travaux qui ont débuté la veille.

- 4 septembre à 9 heures, les engins arrachent la haie d'eleagnus longue de 150 mètres qui borde la rue. Le collectif est toujours sans réponse du maire.

Pas facile pour un parti autoritaire de jouer à la démocratie participative!

Dans le bulletin municipal qui vient de sortir, page 12, on parle de ces travaux sous le titre "Du côté de la salle Auzerau. Un réaménagement extérieur du périmètre de la salle Auzerau est prévu dès le début du mois d'octobre..."

Les travaux ont commencé avant la sortie du journal, qui les annonce pour le mois prochain, tout en se gardant bien d'écrire qu'il s'agit de la construction d'un parking.

Pourtant Rachline a dû apprendre que la démocratie, c'est concerter avant!

Dans le même bulletin, il se fend d'un édito en page 3, où il se réjouit de venir le 28 septembre à Saint-Aygulf pour une première réunion de quartier. Il ne va pas être déçu...

Et tout ça pourquoi?

Parce que, dit-il, "définir les projets de la Ville en concertation avec les habitants est absolument essentiel pour faire vivre la démocratie locale et dessiner le Fréjus de demain."

Le collectif ne s'y retrouve plus.

Rachline commence les travaux et consulte après. Il connaît la théorie, il bute sur la pratique.

Il ne me reste plus qu'à consulter le Docteur Park, chef de service à l'hôpital Bonnet, seul capable de nous sortir de là.

"Est-ce grave Docteur?

- Très grave, mon cher ami. Ils ont attrapé la parkingite. C'est une épidémie qu' on ne sait pas soigner. Ça a commencé à Fréjus-Plage avec une crise de 500 places, puis en mai avec une crise de 213 places à la Porte d’Hermès et maintenant il y a la crise de Saint-Aygulf.

- Il faudrait un vaccin, peut-être...

- Impossible, la plupart sont anti-vax!

- Mais alors, que faire?

- Penser à la ville, penser à l'avenir, se mobiliser. Il vous reste à peine plus de 2 ans pour les confiner."