Les
1000 m2 de la capitainerie de Port-Fréjus vont être chauffés et
refroidis grâce à l'eau de mer captée à quelques dizaines de
mètres de profondeur. A l'aide d'un échangeur thermique, les calories de
l'eau de mer sont récupérées par un circuit d'eau douce, couplé à une
pompe à chaleur qui réchauffe ou refroidit les locaux en fonction de la
saison.
Pour
une fois que la ville fait autre chose que du greenwashing en
matière d'environnement, on ne va pas s'en plaindre!
L'adjoint en charge du
dossier évoque
"une vraie volonté de la ville, qui est en avance par rapport
aux autres communes du Var."
Donc, je le redis, c'est très bien.
Mais que de temps perdu et quel manque d'ambition!
Effectivement, le premier système de thalassothermie de Marseille date de 2006 et plus près de nous, celui de la métropole de Toulon, qui chauffe et refroidit 980 logements, date de 2008.
Sète
et La Grande Motte vont traiter plus de 3000 logements chacune.
Nice s'y met pour son quartier d'affaires... et Monaco économise 15 000 tonnes de pétrole grâce à ce procédé.
Rachline
est là depuis 2014 et, poussé par le législateur, il "innove" avec
un sacré retard à l'allumage.
Il faudrait construire un véritable réseau sur quelques kilomètres, à l'aide de sous-stations, afin d'équiper les établissement publics et des immeubles collectifs.
Partout,
à Fréjus-Plage comme dans le reste de la ville, on bétonne à
l'ancienne.
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