Lisser, adoucir, minimiser, pour s'efforcer de normaliser le parti, c'est un sacré boulot!
Rachline s'y emploie avec application. Il faut bien camoufler le naturel de ses ouailles, tout en montrant que l'on est soi-même au-dessus de tout ça.
En février 2021, par exemple, Rachline avait dû suspendre son adjoint qui avait commenté une publicité en écrivant:"Un couple mixte, un Noir et une Blanche qui font l’amour, trop c’est trop". Avant de le réintégrer six mois plus tard. "Il a purgé sa peine, la punition est passée", avait-il déclaré.
Lisser, adoucir, minimiser.
"Qu'il(s) retourne(nt) en Afrique!" a crié son compère de Fournas à l'Assemblée.
C'est un habitué. Il avait déjà lancé une pétition contre l'installation de mineurs migrants non accompagnés dans son Médoc natal et se vantait d'avoir fait reculer le conseil départemental.
Rachline, lui, quand il avait pris un arrêté imposant un couvre-feu pour les mineurs à proximité du centre de Fréjus accueillant les jeunes migrants, c'était pour des raisons de sécurité. Ça n'avait rien à voir!
Lisser, adoucir, minimiser.
"On ne s'exprime pas comme ça au sujet d'êtres humains, surtout à l'Assemblée nationale", a-t-il regretté, en parlant du député de Fournas.
C'est certain, il a raison Rachline. Que la phrase soit au singulier ou au pluriel.
"Surtout à l'Assemblée nationale!"
Parce qu'ailleurs, ce serait possible?
Lisser, adoucir, minimiser.
C'est "une maladresse", a déclaré Rachline dans Var-matin.
Là, il se plante. C'est du racisme, tout simplement, qui s'inscrit dans la longue histoire de l'extrême droite française.
Il devrait consulter son ancien compagnon de route, Alain Soral. Ancien compagnon, qu'il avait invité à Fréjus en 2008, malgré sa condamnation pour incitation à la haine raciale.
Celui-ci, s'y connaît en racisme, car depuis il a été condamné de multiples fois, y compris à de la prison.
Il lui expliquerait.
Lisser, adoucir, minimiser, c'est un sacré boulot!
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