Les inondations, qui ont eu lieu cet été au Pakistan, ont été d'une violence extrême.
Elles résultent de la très grande sécheresse qui s'est abattue sur le
pays, suivie des très fortes précipitations de la mousson.
Les sols ne pouvaient plus absorber l'eau et aujourd'hui, tout n'est pas encore résorbé, les champs sont encore noyés.
On relève 33 millions de personnes déplacées: l'équivalent de la moitié de la France, en errance, les pieds dans l'eau et sans abris!
10% de la surface du pays a été recouverte d'eau, et 1,6 millions d'habitations sont détruites.
On compte plus de 1 700 morts, dont 500 enfants, et les épidémies se répandent dans les camps de déportés.
Le secrétaire général des États-Unis a notamment déclaré:
"J'ai vu de nombreux désastres humanitaires dans le monde, mais je n'ai jamais vu de carnage climatique de cette ampleur. Je n'ai simplement pas de mots pour décrire ce que j'ai vu aujourd'hui."
Avec la même inquiétude, le premier ministre pakistanais nous a mis en garde: "Ce qu'il s'est passé au Pakistan ne restera pas cantonné au Pakistan."
Le Pakistan n'est pas la France, bien sûr.
L'Argens n'est pas l'Indus, tout de même!
Et puis c'est loin, le Pakistan.
C'est loin de Fréjus-Plage.
Peut-être, mais c'est la même planète!
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