jeudi 27 janvier 2022

Contraindre et interdire

 

L'histoire se répète...

L'islamisme est la tentative d'intrusion de réseaux religieux dans les affaires de la République avec la volonté de lui imposer sa conduite. C'est une action politique.

L'islam est une religion qui relève de la sphère privée et je n'ai rien à en dire.

Nombreux, en ce moment, sont ceux qui cherchent à agiter les esprits en amalgamant islam et islamisme.

A croire que s'approcher de la guerre civile tenterait ceux qui s'en défendent.

« Nous ne voulons pas la guerre, mais nous l’acceptons s’il le faut, pour sauvegarder les droits de Dieu. »

Ces propos ne sont pas ceux d'un imam fanatique dont il faudrait immédiatement suspendre les prêches. Ce sont tout simplement les paroles d'un évêque breton en 1906.

Les lois sur la laïcité n'était pas encore acceptées et des négociations étaient menées tous azimuts, pilotées par Aristide BRIAND ou CLEMENCEAU.

Fallait-il autoriser les cloches de l'église, quand et combien de temps?

Fallait-il autoriser l'habit des bonnes sœurs et la soutane des curés dans la rue?

Fallait-il permettre les processions publiques?

En s'appuyant sur quelques principes de droit, les politiques de l'époque étaient progressivement venus à bout des oppositions les plus virulentes.

Un équilibre s'est instauré, permettant aux adultes d'exposer leur foi dans l'espace public "à condition de n'exercer aucune pression", mais en permettant de "punir sévèrement au moyen de la loi pénale les abus commis au nom de la religion".

C'est bien dans ce souci d'équilibre que la loi de 1905 interdit "toute pression pour contraindre ou empêcher une personne à manifester une foi".

Et les sanctions encourues vont de la simple amende à des peines de prison...

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