jeudi 11 mars 2021

L'insécurité, le sentiment d'insécurité et ce que certains en font.

 


L'insécurité

Elle se mesure par les faits. En voici quelques-uns:

Le nombre d'homicides a chuté de moitié en quinze ans.

Dans 85% des homicides, qui sont commis par des hommes à 85%, les victimes et les auteurs se connaissaient.

Pour savoir ce qu'il en est chez nous, on peut aller sur le site du ministère de l'intérieur:

https://www.interieur.gouv.fr/Interstats/Publications/Interstats-Analyse/Insecurite-et-delinquance-en-2020-une-premiere-photographie-Interstats-Analyse-N-32

Pour notre département, les données publiées montrent que la baisse est totale et généralisée, entre 2019 et 2020. Je n'ai pas les chiffres au niveau de la CAVEM (c'est toujours très difficile d'accéder aux sources dans cette collectivité), mais dans notre contrée paisible, je les imagine encore plus favorables.

La baisse va de - 11,5% pour la plus faible (dégradations et destructions) à - 34,7% pour la plus élevée (cambriolages de logements).

Nous nous devons de féliciter nos gendarmes et policiers. 

 

Le sentiment d'insécurité

Le sentiment d'insécurité, lui, est en hausse et exprime essentiellement la vulnérabilité de chaque individu.

Il est lié à l'âge, au sexe et à la situation sociale. Les personnes les plus touchées sont les personnes âgées, les femmes et les personnes en situation de précarité.

On peut aussi observer des écarts importants selon l'auto-positionnement politique des individus (cf le graphique ci-dessous réalisé par l'Observatoire scientifique du crime et de la justice (OSCJ), pour l'Ile de France, entre 2001 et 2019).


             

                                                       


L'exploitation du sentiment d'insécurité


Plus on se positionne vers l'extrême droite, plus on a peur!

Les politiciens sérieux s'efforcent de trouver les véritables solutions, sans oublier que les deux tiers des délinquants n'ont aucun diplôme, que 40% d'entre-eux sont sans emploi et que trop souvent les moyens matériels manquent dans les commissariats et les gendarmeries.

D'autres, moins scrupuleux, ne pensent qu'à eux et  crient régulièrement leurs indignations comme des incantations qui cachent mal la faiblesse de leurs efforts.

Il est toujours plus simple de prôner le retour à l'ordre et de gérer en exacerbant les peurs que d'inventer la société équilibrée de l'avenir.

Mais comme il leur faut néanmoins occuper le terrain pour satisfaire leur clientèle, ils trouvent des boucs émissaires: en général les immigrés sur le terrain et les élites dans les hautes sphères. Les chaînes d'infos en continu et les réseaux sociaux les aident bien dans ce travail moralement assez répugnant.

Regardez bien autour de vous comment agissent et s'expriment les politiciens locaux. Voyez ceux qui travaillent vraiment et ceux qui manipulent les faits, les adultes, les vieux et même parfois les jeunes!

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